samedi 4 avril 2020

171ème : (25-A4S) 1- AM - SERMENT du JEU de PAU (4 avril 2020) : une FRANCE SOLIDAIRE et RÉSILIENTE

MOBILISATION UNIVERSELLE IMMÉDIATE pour un APRÈS-CONFINEMENT FONDATEUR

Cet épisode se veut également :
Gazette Citoyenne « Trait d’Union Solidaire » n°2 + Message n°3 aux mousquetaires de Sendets
« Quartier de la Batère » à SENDETS de la « Communauté d’Agglomération de PAU » 



Juste quelques mots préalables pour dire l’ESSENTIEL qui devrait être maintenant impérativement présent, comme une boussole, en chapeau de tous les projets, dans les cœurs, les cerveaux et les consciences de chacun, à fortiori des responsables de tous niveaux, en tous domaines :
DIGNITÉ de chaque ÊTRE HUMAIN, RÉSILIENCE et SURVIE de l’HUMANITÉ


PRÉLIMINAIRES au SERMENT ci-dessous !




Rappelons la DUALITÉ de toutes personnes, bonnes et mauvaises à la fois, de toutes choses, « bon grain et ivraie » mêlés : par exemple, notre coronavirus, de la famille des virus, minuscules êtres vivants avec qui nous cohabitons depuis longtemps, nous montre son côté sombre avec les bouleversements qu’il induit, les souffrances qu’il génère, les victimes qu’il s’offre en pâture. Nous apprenons à mieux le connaître, à savoir d’où il vient, à commencer à comprendre sa mission, son identité, magnifiquement exprimé par certains : « le coronavirus, c’est le réfugié de la destruction environnementale, c’est l’ultimatum de la Nature ». Quelle extraordinaire puissance que ce virus, qui a stoppé la machine en folie, qui a réussi là où des milliers d’êtres humains ont passé leur vie à essayer d’inverser le cours des choses et ont tous, hélas, lamentablement échoué jusqu’à aujourd’hui. Ce virus nous adresse un dernier avertissement.



Jamais, il ne faut souhaiter les catastrophes, mais toujours il faut en tirer des enseignements majeurs. Saurons-nous le faire, saurons-nous dépasser nos petites personnes, saurons-nous être à la hauteur de la situation, des enjeux beaucoup plus rudes qui nous attendent ?

Un témoignage personnel, dans le domaine des « chemins de fer », où j’ai sévi une trentaine d’années, pour exprimer que les enseignements tirés des catastrophes sont propices à des évolutions quasi impossibles sans elles : les 3 et 31 août 1985, alors que j’étais en responsabilité à Limoges, j’ai vécu aux premières loges deux catastrophes ferroviaires « prévisibles » à Flaujac et à Argenton sur Creuse, avec une quarantaine de victimes à chaque fois. 
On sait, de toute éternité, que l’être humain est faillible et qu’un jour ou l’autre, l’erreur humaine se produit et ce fut hélas le cas ce même mois, sur une toute petite ligne et puis sur une ligne majeure. De gigantesques investissements furent mobilisés pour mettre en place le PRCI sur petites lignes et le KVB sur grandes lignes, ce qui aurait été impossible sans ces catastrophes,


TÉMOIGNAGES 

Ne soyons plus stupides et tirons les enseignements vitaux de cette crise planétaire, les catastrophes à venir sont annoncées, sont déjà présentes en notre monde actuel, les financements et leurs serviteurs esclaves sont mobilisés, et de plus en plus, les responsables, pressés par l’urgence, sont (et seront) dépassés, aveugles ou soumis, en accord avec les propos de René Char : « L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant ».

De plus en plus de personnages partagent leurs regards et leurs analyses. Leurs propos sont essentiels, car ils entretiennent une précieuse dynamique pour avancer dans le bon sens et motivent aussi tous ceux qui, souvent dans une grande solitude, y croient fermement, « malgré tout ».
Nous en évoquerons quelques-uns (sites parfois joints, accessibles d’un clic ou d’un copier/coller) :

1-Aurélien Barrau : « le nombre total de morts dus au coronavirus, en 4 mois et dans la totalité du monde, correspond à ce jour au nombre de victimes quotidiennes de la famine. Il correspond également au nombre de victimes quotidiennes de la pollution. Accessoirement, il correspond enfin au nombre d'animaux que nous tuons chaque seconde.
Cela ne rabaisse en rien la gravité de ce qui advient et qui va empirer, évidemment. Cela ne doit surtout pas légitimer une appréhension du tragique en termes purement comptables.
Mais cela invite néanmoins à un peu de décence, quant à notre perception du monde quand « tout allait bien ».

2- Yuval Noah Harari (cité en tête du précédent épisode) : « l’humanité doit faire un choix »
« Irons-nous vers la désunion ou prendrons-nous le chemin de la solidarité globale? »

3- Edgar Morin (98 ans) : cette crise nous montre que la mondialisation est une interdépendance sans solidarité. Le mouvement de globalisation a certes produit l’unification techno-économique de la planète, mais il n’a pas fait progresser la compréhension entre les peuples. Depuis le début de la globalisation, dans les années 1990, guerres et crises financières ont sévi. Les périls planétaires – écologie, armes nucléaires, économie déréglée – ont créé une communauté de destin pour les humains, mais ceux-ci n’en ont pas pris conscience. Le virus éclaire aujourd’hui de manière immédiate et tragique cette communauté de destin. En prendrons-nous enfin conscience ? Faute de solidarité internationale et d’organismes communs pour prendre des mesures à l’échelle de la pandémie, on assiste à la fermeture égoïste des nations sur elles-mêmes.

4- Coline Serreau, l’avant-gardiste, réalisatrice de « Trois hommes et un couffin », mais aussi de films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme « La belle verte » ou « La crise » :
Le Monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l’endroit

5- Bill Gates en 2015, annonçant le Coronavirus, suite à l’épidémie Ebola :

6- Claude Baniam pseudo d’un psy « qui a la rage » :

7- Hervé Féron « la colère d’un maire » :


INFORMATIONS MULTIPLES



Cette solution à la folie du monde, au cœur de la crise ou en temps de non-guerre, appelé « temps de paix », s’appelle SOLIDARITÉ, FRATERNITÉ même et surtout PLEINE HUMANITÉ.

MOBILISONS-NOUS, tous ensemble, en tous domaines, à tous les niveaux, pour un après-confinement FONDATEUR (Solidaire et Résilient)


Tiens, tiens, bizarre cela ressemble étrangement à la thèse écrite et presqu’achevée par quelqu’un de ma connaissance, qui, de façon quasi obsessionnelle, durant toute sa vie, se posa la question « Comment construire tous ensemble un monde plus fraternel ? ». Maladivement enthousiaste, à 75 balais ou printemps, il se jette encore sur les opportunités, il en prend plein la figure, il ne désespère jamais, je crois qu’il est fou, il espère encore, contre vents et marées, « contribuer à humaniser notre humanité ».

ET S’IL AVAIT RAISON ? Essayons de lui tirer les vers du nez pour savoir où il en est et où il veut nous entraîner : il s’appelle « Senior Jacques » SJ et je suis son double FR le « Fou du Roi », né il y a 13 ans lors des émissions radio de SJ. Je l’ai souvent poussé dans ses retranchements, aussi ce jour, je vais poursuivre mon noble harcèlement sous un pseudo, à la hauteur de ce jour AM, comme « Âme du Monde » et plus encore, car je suis sa conscience, le meilleur de lui-même, et aussi une part de l’Âme du Monde. Et j’entre immédiatement dans le questionnement.

AM : Cher « Senior Jacques ». Nous sommes au 18ème jour de confinement « Coronavirus », les interrogations sur l’après-confinement fleurissent partout. Ta thèse de vie, expérimentée, en immersion profonde, sur une dizaine de terroirs, s’intitulait « La discrète ChartA4S, un projet-témoignage enthousiasmant d’urgente humanisation ?! ». Comment ton projet peut-il s’appliquer à la situation actuelle ?

SJ : Merci, mon cher double AM, pour ton ÉCOUTE bienveillante. Tu auras remarqué que, dans la période présente, j’ai beaucoup écrit, notamment 7 épisodes de blog en mars, parce le virus est arrivé au coeur de multiples échéances, qui me paraissaient porteuses « d’humanisation » concrète. La Parole était donnée aux citoyens (ou prise par eux) et j’ai écrit sur ces trois points qui constituent un environnement favorable autour du virus : les « élections municipales », la convention citoyenne pour le climat et la 5ème « Assemblée des Assemblées » des Gilets Jaunes.

 

Dès le début du confinement et avec la situation surréaliste des élections municipales, j’ai compris que le virus avait bouleversé les lignes et que cette situation inédite, avec la moitié de la planète confinée, était exceptionnellement PROPICE pour évoluer dans le bon sens et changer radicalement de cap, en boostant en humanité toutes nos communautés humaines.

 

Il suffit de redonner toute sa place à l’HUMAIN, à sa parole, à son énergie, à ses talents. Dans toutes les communes, il suffit de faciliter les relations de proximité, de profiter des élections municipales pour proposer aux nouvelles équipes APPUI et APPORT ponctuels des citoyens.

Dans l’immédiat, en période de confinement, il serait important de se connaître au niveau de chaque quartier, sans bousculer quiconque.

 

La qualité des relations humaines, au niveau de chaque quartier, est le facteur essentiel, à terme, de confiance réciproque, de solidarité et aussi de résilience, qui permet de se rendre service et de faire face ensemble aux incertitudes et aux difficultés potentielles du futur.

 

Dans cette période incertaine de confinement, la priorité pourrait être dans chaque quartier de chaque commune de notre « douce France », de constituer ce réseau potentiellement « d’amitié et de confiance », à l’initiative des citoyens ou des élus. Rêvons que toutes les communes se prêtent à ce type d’exercice.

 

AM : Que veux-tu dire avec « la situation surréaliste » des élections municipales ?

SJ : il suffit de savoir que le 15 mars, 30 000/35 000 communes disposaient de leurs équipes municipales complètes, représentant les 2/3 des électeurs. Il est probable que le vote pour les conseils municipaux des dernières 4816 communes s’effectuera, en deux tours, au plus tôt en septembre/octobre prochain.

 


Actuellement, les anciennes équipes sont prolongées et les nouvelles sont et seront au chômage technique, peut-être, pour 6/7 mois, ce qui est très malsain et se concrétise, me semble-t-il presque partout, par un immobilisme, un grand vide sans aucune relation entre citoyens et responsables communaux, dans une période, où les français ont de multiples peurs pour eux et leurs proches (leur santé, leur boulot…).

Cette situation bâtarde, de plus, prive le village de toute autorité communale pour agir en proximité et réduire la contamination de l’épidémie.

 

AM : Que proposes-tu pour avancer ?

SJ : Lors de 5 émissions précédentes (18, 20, 22, 23 et 24-A4S), j’avais fait une proposition « osée », prenant en compte les rudes enjeux des temps à venir et l’impératif fécond d’ÉCOUTER les citoyens :
« Pour toute liste, élue ou battue, inscrire, dans tout ce mandat, l’ÉCOUTE et la PRISE en COMPTE de tous les TALENTS VILLAGEOIS (et nous avons tous des talents !), grâce à une ALLIANCE entre toutes les listes élues et battues".
Le « surréalisme » des municipales conforte cette proposition, qui suppose « une ouverture d’esprit » présente ou non, à la sortie d’un combat électoral.

Quelques exemples du « surréalisme actuel » :

-« la voix officielle française» dit et répète que les masques ne servent à rien, alors que des milliers de personnes en confectionnent de façon artisanale, pour répondre à l’appel au secours des hôpitaux et soignants. Serait-il vraiment impossible d’avoir un « conseil intelligent » pour ne pas faire n’importe quoi ?

-en matière de santé, « la voix officielle française » dénigre toutes les autres pratiques. Est-ce vraiment sérieux ? Par exemple, le renforcement des défenses immunitaires est-il farfelu (huiles essentielles…) ?

Est-ce totalement stupide d’écouter des sites tels que celui-ci https://www.directe-sante.com/  ?


MON QUARTIER, MON VILLAGE d’ADOPTION

AM : Quel est ta motivation profonde, qui te fait encore « t’immerger en profondeur », dans un nouveau projet ?
 SJ : Je suis sur un « terroir » béarnais, que j’aime, que j’ai appris à connaître depuis 50 ans. J’ai même l’intention de déménager le plus tard possible, à proximité immédiate, pour une longue éternité.

Il y a 20 ans, j'avais déjà lancé l'ALECS, avec 10 jeunes de 20 ans, une association pour mettre du liant et de la vie dans ce village et, grâce à mon beau-père Pierre Saint Cricq, nous avions travaillé sur l'histoire du village en réalisant une précieuse revue, dont l'introduction s'intitule "Remerciements" ci-dessous :




J’aimerai que ce village devienne plus solidaire et plus résilient, un village où il fait bon vivre aujourd’hui et demain dans la bienveillance.
Il me semble qu’assez facilement, avec les anciens et les nouveaux, ce village pourrait devenir un « village laboratoire de pleine humanité » et cette expérience pourrait se partager ailleurs, chaque commune de France étant un laboratoire potentiel d’humanisation.

L’action majeure est très simple, c’est de : « mieux se connaître pour mieux se comprendre » dans la liberté de chacun, et ensuite, de partager les attentes et apports de chacun, avec une attention particulière pour les plus fragiles (malades, handicapés…).

AM : Tu causes, tu causes, mais as-tu avancé concrètement dans ta proposition d’Alliance ?
SJ : Habitant au centre du village, à proximité immédiate du nouveau « quartier de la Batère », n’étant pas un sauvage de nature, je commence à connaître voisines et voisins en respectant impérativement les consignes de sécurité.
Deux types d’actions menées en parallèle :
1-Le contact (téléphonique ou même, rencontre, presque par hasard, lors de la sortie « condition physique » dans le respect absolu des distances 2 m) avec un trio de personnes en responsabilité : l’ancien maire avec un prolongement de mandat, le nouveau maire avec un mandat prochain et la tête de liste battue. Les connaissant assez bien, le simple citoyen que je suis, doyen des 4, leur a proposé, au nom de l’intérêt général et dans cette situation inédite, une coopération intelligente, me limitant, pour ma part, à faire des propositions et à être facilitateur et garant informel et bienveillant de cette féconde Alliance.
Au-delà de ces contacts, un message leur a été adressé avec des propositions constructives.
Ce quatuor pourrait exprimer une ouverture d’esprit, malgré les inimitiés bien connues et ainsi, la commune afficherait un état d’esprit, porteur d’espérance, pour construire un village solidaire et résilient, c’est-à-dire en capacité de faire face aux difficultés à venir.

2-Au niveau de mon quartier central de la Batère : une première gazette « papier » a été diffusée à 25 foyers (moitié anciens, moitié nouveaux) pour disposer des coordonnées téléphonique et numérique de chaque foyer. En période confinée, cette connaissance est indispensable, tout en respectant ceux qui ne souhaiteraient pas fournir leurs coordonnées. Cette gazette citoyenne « Trait d’Union Solidaire » pourrait ensuite évoluer de diverses façons, selon appui ou non des responsables municipaux.

A terme, l’élargissement pourrait se faire progressivement, à petits pas, à tout le quartier.
Ensuite, la proposition qui a été faite au « trio », est d’amorcer ce même exercice de connaissance des coordonnées (téléphonique/électronique) sur les 5 autres quartiers, avec une personne (ou un binôme) « Trait d’Union Solidaire ».

Ainsi, dès la fin du confinement, ou très rapidement après, un réseau citoyen informel et amical de « traits d’union solidaires » permettrait de disposer d’un circuit rapide humain d’information dans toutes les directions. Ce serait un pas majeur, indispensable pour aller vers la solidarité et la résilience.

AM : Je croyais que tu voulais prendre ta retraite. Comment vois-tu la suite ?
SJ : Il me semble que cette épidémie, au-delà des dégâts de diverses natures, DOIT absolument induire des changements majeurs, allant enfin dans le bon sens et nécessitant une vaste mobilisation citoyenne. Je crois, qu’en la matière, ma contribution pourrait avoir quelque utilité. J’ai la conviction que le quartier, le village, la communauté d’agglomération de Pau pourraient être un authentique laboratoire de pleine humanité : là est mon terroir privilégié et nous en reparlerons.

Dans l’immédiat, en ce jour particulier du 4 avril 2020, j’initie le mystérieux « Serment du Jeu de Pau », qu’il me reste à écrire ces jours-ci, pour contribuer à ne pas CREVER, mais impérativement CHANGER et CONSTRUIRE enfin une FRANCE SOLIDAIRE et RÉSILIENTE.


SERMENT du JEU de PAU le 4 avril 2020
A la réflexion, ce Serment est né symboliquement ce 4 avril 2020 à 20 h, à l'heure où crépitent quotidiennement les applaudissements solidaires pour tous les soignants à la rude tâche, ainsi que pour tous ceux, engagés dans le même esprit. Une douzaine de familles sont présentes, confinées chez elle, en ce jour très particulier sur "notre quartier de la Batère", au coeur. de notre village aimé.

Ce "Serment du Jeu de Pau", sous projet du projet ChartA4S, se veut un projet dans la durée (un mandat informel municipal) et exprime la volonté personnelle de contribuer à construire citoyennement un quartier et une commune solidaire et résiliente ... pour déboucher à terme, sur une France solidaire et résiliente, et + si affinités. 





IMAGES COMMENTÉES 
Résidence Séquoia (au cœur de La Batère)
Hommage aux héros 
Plan du centre du village (sans le lotissement)
Plan du centre du village (avec le lotissement)
Revue ALECS mémoire du village
Masque « filtre à café »
Remerciements ALECS il y a 20 ans
Le Quartier de La Batère
Le choix est simple : on change/on crève
Edgar Morin : genèse du nazisme... 
("des forces de dislocation sont à l'oeuvre...")



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