mercredi 30 décembre 2020

177ème : 7 –AM - SYNCHRONICITÉ et ChartA4S : deux leviers salvateurs pour « FRATERNISER » notre HUMANITÉ en souffrance !

Cet ultime épisode est un quasi livre d'ESPOIR imagé : 
325 images illustrent 272 pages... 



Le jeudi 20 mai 2021, ce blog est complété par l'ouvrage ci-dessous, qui devrait occasionner de nombreux débats dans un premier temps avant de devenir probablement, sans aucun doute à mes yeux, un ouvrage de référence, à lire par tous ceux qui s'intéressent à l'Avenir de nos petits-enfants, car il répond à ce qu'aurait dit André Malraux :
"LE 21ème SIÈCLE sera SPIRITUEL ou ne SERA PAS"
Le 21ème siècle SERA avec une lumineuse dernière phrase de l'ouvrage :
"On ne crée pas son meilleur futur avec son mental mais avec son coeur"

Ce blog-recherche/transmission qui s'achève, résumé en l'interrogation : "Comment construire tous ensemble un monde plus fraternel ?" pourrait s'intituler identiquement :
"Comment construire tous ensemble un futé lumineux ?




A LIRE absolument et l'ESPOIR renaîtra : MERCI



En avril/mai 2021, sortira l'ouvrage (sommaire ci-dessus) de
Philippe GUILLEMANT "Le GRAND VIRAGE de l'HUMANITÉ"
Qui devrait être le best-seller de la révolution et vulgarisation scientifique 
De la 1ère moitié du 21ème siècle.

Trois schémas ci-dessous mettront, déjà, l'eau à la bouche des "constructeurs d'AVENIR" pacifiques :

Choisir pleine HUMANITÉ, reliée aux AUTRES (Philippe Guillemant)


Physique de la Conscience : lien entre science et spiritualité



CHRONOS, KAIROS et AÏON



ACHÈVEMENT de ce blog dans sa 20ème année (avec mise en césure bienveillante du cerveau) intégrant 177 épisodes, moitié "émissions radio"(moitié astronomiques, moitié humanistes), moitié "billets autres". 

Amusons-nous avec un schéma simplifié de la VIE, en quatre saisons dansées : après l'apprentissage printanier de la jeunesse, l'action estivale de la maturité, l'accompagnement automnal de la transmission, préparons, avec joie, l'arrivée hivernale de la sagesse de la grande acceptation. 

Ce 177ème épisode, au nouveau titre explicite, est composé actuellement de 272 pages et 325 images, il sera parfois enrichi et restera symboliquement inachevé. Épisode initié le 20 juillet 2020 mais enregistré, lors du SUPRÊME BONHEUR de la naissance de notre 4ème petit-enfant, le 30 décembre 2020 à 13h34mn : ELYO TAO CELIAN 3,650 kg (la maman, le bébé et les autres vont bien).

Cet épisode est donc porteur d'ESPOIR et d'une immense ESPÉRANCE.

Ce blog est, comme le petit chat quantique de Schrödinger, à la fois mort et vivant, à la fois achevé et inachevé. Pour ce dernier épisode, vous me permettrez d'être fidèle à moi-même et de me lâcher amoureusement !

Un amical conseil préalable, vous pouvez trouver mon blog (mes propos, mes analyses, mes appuis et ma personne même) : farfelu, ridicule, inutile, orgueilleux, bisounours, complotiste, utopiste, illuminé, new-âge... vous avez raison de réfléchir, votre ressenti vous appartient et vous disposez de votre libre arbitre. Mais dites-vous "Et si c'était VRAI et si c'était FAUX ?" et ÉCOUTEZ toujours car la pensée unique est hélas assassine ! Et surtout "N'AYEZ PAS PEUR".

Chère amie, cher ami. En final de ce blog, à l’automne de ma vie, à l’aurore de ce jour, OSONS des mots plus forts et encore plus vrais : ma sœur, mon frère, de sang ou de cœur qu’importe, je t’aime à la démesure, je t’ai toujours aimé. 

Qui que tu sois, où que tu sois, quelle que soit ta foi, quel que soit ton pays, je t’aime de tendresse. Quel que soit ton prénom, et je vois vos visages, vous êtes multitude, mon cœur est débordant : commençons par la MERVEILLE du jour ELYO, puis l'ami patriarche Edgar Morin, Pierre, Bernadette, Simon, Camille, Élise, Gaël, Christine, Laurent, Annie, Alain, Chantal, Michel, Christiane, Claude, Marcel, Hélène, Régis, Jean-Claude, André, Nadine, Marc, Nicole, Jean-Michel, Geneviève, Lucas, Marguerite, Olivier, Jacqueline, Paulin, Caroline, Jean, Dominique, Christelle,  Ivan, Laetitia, Jean-Paul, Carlos, Marie, Jean-Louis, Alice, Léon, Bruno, Cyril, Zizi, Vonick, Emerson, Debora... et tant d’autres encore, d'ici ou d'ailleurs,… sans oublier, bien sûr, mes trois filleules Catherine, Alix et Anémone. 
Tu es toi comme je suis moi, bon/moins bon à la fois, « sublime et monstrueux » parfois, comme chante le poète. Ainsi est l’être humain.

Tu es ma sœur, tu es mon frère, que tu sois libre ou enfermé là où tu es, là où tu crèches, dans diverses prisons, dans divers esclavages, dans les périphéries, dans les bidonvilles de Manille, de Calcutta, de Paris même où je t’ai croisé jadis, enfermé dans ta misère, dans ta souffrance, dans ton handicap, dans ta solitude, dans tes rêves quelque fois, dans ton mental souvent, dans tes responsabilités aussi. 
Tu es vivant, tu as vécu et tu es parti, tu seras bientôt là.
Tu es ma mère, tu es mon père, tu es ma fille, tu es mon fils, tu es ma petite-fille, tu es mon petit-fils. Tu es le passé, tu es le futur, tu es l’éternel présent. 
Tout est écrit, même le futur, mais chacun de nous dispose de son libre arbitre pour le changer à la marge, et il est infiniment précieux pour nous tous. 

J’aime le slogan plébiscité par les jeunes et pour l’humanité : 
« Chacun de nous est unique et merveilleux et ensemble, nous pouvons tout ! »




En cette période particulière de Noël 2020 et d'accueil de 2021 
(confinement, couvre-feux, covid-19, pandémie aggravée de la faim…) et à l’heure simultanée des cadeaux et des souhaits pour 2021, j’ose partager largement ma petite part :

-SOUHAITS pour 2021 et + :
 
DIGNITÉ de chaque être humain pour que survive la pleine HUMANITÉ, qu’on peut nommer FRATERNITÉ (réchauffement climatique/glaciation humaine),

-CADEAU de Noël 2020 et de Nouvel An ci-dessous, pour réchauffer nos ÂMES 
(accès aux sites d'un clic ou parfois, en copier/coller) :

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 CADEAU de NOËL 2020 et +
( donnant droit à 9 videos "génériques" d'une valeur totale de 5 heures ... )

AIMONS, SEMONS et ESSAIMONS

PRÉAMBULE Conclusif     7'33''

I Visioconférence "Consultants Centraliens" 9 novembre 2020 
PRÉAMBULE Conclusif     7'33''
Extraits "Physique de la Conscience : Lien entre Science et Spiritualité"  35'10''

II Physique de la conscience P Guillemant    53'56''

III Place des Ingénieurs : Étienne Klein   3'05''

IV Gd Débat "Gilets Jaunes" PAU (synthèse des contributions d'un ingénieur !)  20'32''

V Dialogues en Humanité 2020 : vers une médecine intégrative    1h35'17''

VI Scepticisme sur cette vaccination COVID-19
Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, exprime sa vérité https://youtu.be/08CAfBz5qws 

Une récente lettre "Alternatif Bien-Être" évoque aussi les 4 problèmes des vaccins anti covid-19 :
1 : des règles de sécurité de base... bafouées avec l'aval des autorités,
2 : les fabricants de vaccins eux-mêmes estiment ne pas être prêts,
3 : des protocoles précipités, des études bâclées,
4 : (le pire) des vaccins à base d'OGM !

Le professeur Éric Caumes exprime son inquiétude sur ces vaccins d'un nouveau type à base d'ADN et ARN créé en laboratoire :         2'40''

VII ÉCOUTE d'amis plus anciens Edgar Morin 99 ans et Pierre Rabhi 82 ans    54'29''

Pour en savoir plus
https://www.jpg-coaching.fr      (Jean-Pierre Guichenez Consultant avec l'Humain, au coeur)

http://www.guillemant.net    (site remarquablement dense en textes et videos)
Philippe Guillemant, témoin dans le film "Enfants Hypersensibles : un présent pour l'avenir"
(bande-annonce du film de Nathalie Brochard et Jean-Yves Bilien)
Philippe G avec Marguerite Kardos "Dialogue avec l'ange" :
Créons notre futur !  https://youtube.be/k1rXaD2XrEM

http://jackdesendets.blogspot.com   (blog recherche/transmission/témoignage... de Jacques Mortier)
Par exemple le 153ème épisode, sur les 177, est symbolique "Le Pacte Fraternel de l'Arc de Triomphe"
Le levier associatif, de plus en plus d'actualité :
http://jackdesendets.blogspot.com/2007/02/le-levier-associatif-pour-un-monde-plus.html 

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Il m'a paru intéressant, de mémoriser par écrit, la première video ci-dessus, qui pourrait conclure ce blog et s'intituler :
"CONCLUSION en préambule"  









Bonnes fêtes de Noël 2020 et je nous souhaite une très bonne année 2021, en bonne santé et riche de belle humanité.


                        &&&&&&&&

En guise de transition dans cet épisode, je ponctue avec une page de "La République des Pyrénées" très intéressante, exprimant la "déconfiture" actuelle. Vous allez ensuite entrer dans une sorte de cahier de brouillons, dans un grand livre d'images, une banque de mémoire pour l'éventuelle suite...
 

Presse Quotidienne Régionale 19/20 décembre 2020 significative


Un conseil aux lecteurs, si vous découvrez ce blog, vous pouvez survoler le sommaire. Si vous aimez les images, vous pouvez, en cliquant sur une image, faire défiler toutes celles de l'épisode (sauf pour les émissions radio)...

Ci-dessous, vous trouverez, en vrac, "sans retouches" (donc avec certaines répétitions), des sujets sensibles sur le village et ailleurs, et ce qui a failli être le titre de ce dernier épisode, qui aurait du s'intituler :

FOLIE = 5G, MÉTHANISATION agricole...    + 
ESPOIR = PROJET-TÉMOIGNAGE CHART A4S 

Une gouvernance pertinente, consciente des défis urgents planétaires, devrait conduire à une mobilisation générale, porteuse d'espoirs, affichant notre ambition de construire un monde pleinement humanisé.


MOBILISATION GÉNÉRALE



Par exemple, côté "Élites" (vous aurez remarqué les "guillemets" !), il sera question, un peu plus loin, encore de mon "École CentraleSupélec", pour laquelle j'ai beaucoup "transpiré" et où je me suis énormément "investi", comme ailleurs aussi... L'École a affirmé son choix n°2 de pleine humanité, grâce à l'adoption d'une magnifique "charte humaniste". 

Bien sûr, l'École (avec ses 45 000 diplômés) devrait se positionner en n°3 comme "éveilleur" et pourrait/devrait avoir une position courageuse, lucide et intelligemment démocratique, d'avant-garde, refusant l'intégrisme technocratique, illustrée par la 5G, la 6G annoncée même sur la lune. 

Chère Coline Dubruel, première présidente de "CentraleSupélec Alumni", de 15 promotions ma cadette, chère Alice Huguet, première déléguée de la 1ère promotion unifiée "CentraleSupélec 21 (750 élèves), de 53 promotions ma cadette, le senior féministe de l'emblématique promo 68 que je suis, "discret parrain de coeur" de la promo 18 (de 50 promotions ma cadette), se réjouit de votre double récente élection et vous souhaite plein succès, courage et détermination pour, "dans un monde, de plus en plus technique, contribuer à RÉHUMANISER notre humanité en souffrance".  

Il est réjouissant d'observer que les étudiants et anciens d'HEC manifestent pour la bonne cause



Remarque préliminaire :  l'enthousiaste maladif que je suis, a la triste conviction qu'actuellement, l'urgence absolue est de CHANGER de BRAQUET pour éteindre les feux, car la FOLIE a embrasé la "cruelle cour de récréation" qu'est le monde et gagne exponentiellement tous les territoires, rendant marginaux les porteurs d'ESPOIRS



HÉLAS, ILS N'ONT RIEN COMPRIS















Le PLAN actuel de ce dernier épisode de mon blog  :

Introduction

I MÉTHANISATION
II LINKY... 5G...  autres folies... TRANSHUMANISME

III TRANSITION de la FOLIE vers l'ESPOIR

IV PROJET-TÉMOIGNAGE "CHART A4S"

V TERROIRS de RECHERCHE (Histoire d'une Vie de décathlonien)
1-Environnement Familial
2-Astronomie
3-"Colibris"
4-"Dialogues en Humanité"
5-Centrale et Monde Étudiant
6-Métier (d'Homme)
7-Arts
8-Sports
9-Mon village béarnais "Sendets"
10-Autres chantiers (Afrique, Gilets Jaunes, Monde du Handicap, Emmaüs...)

VI Extraits de mon blog recherche/transmission et +
VII Quelques SITES à survoler ...
VIII Quelques LIVRES recommandés... 
IX Quelques IMAGES supplémentaires à insérer et à commenter...

Cette dualité folie/espoir alimentera encore longtemps notre humanité, hélas à tous les niveaux, planétaire, européen, national et même villageois : quelle désolante tristesse et quel MONSTRUEUX GÂCHIS HUMAIN !


Entrée École Centrale (1969-2017) Châtenay Malabry




Rabelais (1494-1553), École Centrale, Châtenay Malabry 

Ce 177ème épisode, 7ème de la série AM "Âme du Monde" sera donc le dernier : à 76 ans, il serait temps que je songe à la retraite avant d’être totalement 
épuisé, de me dénaturer, de risquer de négliger mes proches, d'être victime de violences ou, plus simplement, de toujours radoter (dés)espérément les mêmes évidences. 

Ma thèse de vie n'est pas achevée. Elle est intitulée :
"La discrète ChartA4S, un projet-témoignage enthousiasmant d'urgente HUMANISATION ! ", la composante PROJET est omniprésente dans ce blog recherche/transmission, la partie TÉMOIGNAGE, à tonalité plus légère, devrait probablement m'occuper "un peu", hors blog, sans pression excessive, avec, j'espère encore, l'immense PLAISIR attendu d'écriture, de mémoire, de proximité et du partage. 

Ce dernier épisode sera donc très long, très varié : je ne me fixe aucune limite ! Il y aura beaucoup d’images, de confidences, la parole sera surtout donnée à d'illustres personnes, souvent de grands et de vrais amis, tous dans la catégorie des "constructeurs d'avenir", ce qui nous changera un peu de la parole politicienne globalement lamentable, désastreuse et désespérante. 

Cet épisode, écrit à divers moments, se veut donc un grand brouillon de recherche, de tâtonnements... 

Il est même possible que ce 177ème épisode soit, en fait, un véritable ouvrage avec des centaines de pages (au 24 décembre : 194 pages et 316 images) ! 
Pardon de réfléchir et de partager.

N'AYEZ pas PEUR ! PICOREZ selon votre bon plaisir.

Après la folie "méthanisation, 5G" et toutes les folies qui s'annoncent quotidiennement (par ex. celle de penser que les humains pourraient émigrer, à terme, vers Mars) ce sera un petit galop d'essai expérimental vers le cap "témoignage", avec plusieurs centaines d'images, qui mériteraient chacune, une conférence ! 

Deux volets opposés FOLIE/DÉSESPOIR et ESPOIR : CREVER ou CHANGER.

Choix COLLECTIF de VIVRE ?

Cet épisode était précédemment annoncé ainsi, en allant tout de suite à l’essentiel :

"Un immense combat, presqu'invisible, se déroule : celui des 1% propriétaires du monde, apprentis-sorciers, insolemment riches, avec des hommes de main esclaves, inconscients ou soumis, face aux 99% de citoyens sans-voix, dont la force à-priori invincible, trop méconnue, est constituée du nombre 99%, des compétences, des comportements..."


(je ne suis pas franc-maçon et je trouve ce schéma lumineux, 
même si les pourcentages peuvent être discutables, 
schéma à associer impérativement à celui de Philippe Guillemant)


FOLIE : j'ai HONTE et je suis en COLÈRE 

Mais les 1% sont diaboliques, organisés et performants : ils sont sur la "branche transhumaniste" et ils ont réussi à rendre désirable cette monstrueuse branche et également à créer un affrontement imbécile, guerrier et barbare entre deux humanités : la majoritaire souvent discrète qui souhaite simplement VIVRE son humanité et la minoritaire qui accapare, dépendant directement ou indirectement des 1%, présente en tous milieux, où la compromission a souvent remplacé le compromis. 

Choisir pleine HUMANITÉ, reliée aux AUTRES (Philippe Guillemant)



Il faut CHOISIR sa branche et son CAMP : le modèle collectivisé de la CHINE (… 5G, traçage et transhumanisme) ou un nouveau modèle où l’homme est relié aux autres, de pleine HUMANITÉ. 

Le schéma ci-joint de Philippe Guillemant, centralien prix Nobel potentiel, est bien connu de tous ceux qui s’intéressent à l’avenir.

Poursuivons donc ce 177ème épisode, 7ème de la série « Âme du Monde », avec les duettistes habituels : SJ Senior Jacques, comme tout être humain, fait du + (le meilleur) et du – (le pire), et AM « l’Âme du monde », la partie + de SJ, qui est dans la bienveillance, sans aucune complaisance.

1 AM : Cher SJ, je ne sais pas où nous allons aller maintenant, mais j’ai écouté ta longue introduction, je sais que nous pourrions aller très loin. Le thème de ce dernier épisode est complexe et majeur, aussi, porteur du meilleur de toi-même, je prendrai « autoritairement » la main. D’abord je me réjouis qu’enfin tu lâches ce que tu appelles ton « devoir moral » de transmission. Est-ce bien sûr ?
1 SJ : Oui, je le crois et je le veux. Je précise quand même, que, même si je parle de "devoir moral", "le plaisir de transmettre" est omni présent ! Et l’absence « de transmission » me paraît être une des causes importantes de l’état catastrophique du monde. Chaque génération construit les fondations du monde qu’il souhaite et puis il est temps de céder la place à la génération suivante, qui attaque, à son tour, ses propres fondations… et nous en sommes toujours aux fondations.

Autant d’humains, si peu d’humanité !

Einstein disait que « nous devons transmettre au moins autant que nous avons reçu » et, pour ma part, j’ai beaucoup de chance, « un bon karma » diraient des amis, j’ai infiniment reçu de mes parents, de mes rencontres, de mes enfants aussi… 

J’aime l’humain, j’aime la vie, j’ai toujours pensé que nous avons tous une mission à accomplir le temps de notre passage terrestre. Au cours de ma vie, j’aurai beaucoup appris, expérimenté, plaidoyé, échoué souvent, réussi parfois des missions quasi impossibles… je ne regrette rien. 


Je constate qu’à tous les étages, presque partout, notre monde est dans une « dynamique d’échecs », qu’il faut transcender, transmuter, métamorphoser, en particulier dans les graves crises, en « dynamique de succès » et cela me paraissait, il y a encore peu de temps, beaucoup plus simple qu’on ne le pense. 

COMBAT vital entre deux VISIONS d'AVENIR :
-un Projet diabolique « transhumanisme » anticitoyen, pour quelques-uns,
-un Projet spirituel de « Pleine Humanité » pro-citoyen, pour tous.

Quand les citoyens comprendront cela, ils choisiront, peut-être, majoritairement de s'engager massivement, à leur mesure ?

Le schéma "guillemantesque" des deux branches est lumineux car il exige un choix impératif urgent de chacun et, en particulier de tous les responsables "formels" (oui, Messieurs, oui Mesdames), choix plus important, à mes yeux, que jadis celui d'être 1-résistant ou 2-indifférent ou collabo

Les dynamiques d'échecs et de succès sont inversés selon les branches. Par exemple, aller vers la 5G, le traçage (et le transhumanisme), parce que c'est la tendance lourde actuelle est (ou serait) un succès pour les 1% de prédateurs et hélas un immense échec pour 99% de l'humanité. 

Dans ce combat, à la vie, à la mort, deux éléments conditionneraient le succès, improbable aujourd'hui, des 99% : le nombre, donc les citoyens, unis et "responsables informels" ainsi que la puissance de la pleine humanité, appelée aussi "fraternité". 

Dans ce combat, le schéma "triangulaire" permet à chacun de se situer :
-prédateurs,
-marionnettes,
-éveilleurs,
-endormis/apeurés.

Il est intéressant, de mettre en parallèle les 4 catégories ci-dessus dans l'encadré avec les 4 catégories souvent évoquées par Philippe Guillemant : complotistes, conformistes, con FOUTU R istes, con FUTÉ ristes.

Ces 4 catégories de Philippe sont très pertinentes car elles s'appuient sur ses recherches et évitent des catégorisations stupides et abusives : complotiste ou pensée unique.


Mais j’arrête là mon discours. Reprends la main, mon Âme du monde, reviens à tes questions.

2 AM : Merci SJ. Ton enthousiasme légendaire semble en avoir pris un rude coup et je le comprends. Parles-en, tu verras, cela ira mieux après ! Que se passe-t-il ?
2 SJ : Merci AM. Je vais donc aller « droit au but ». Dans mon village pyrénéen de Sendets (64), j’étais bien parti, avec mon ultime projet, « Comment construire tous ensemble un village plus fraternel ? », bien avancé sur mon quartier, largement décrit dans ce blog, un projet paisible de contribuer à faire de cette commune (1007 habitants) un village apaisé, solidaire, résilient… où les citoyens seraient une force indépendante informelle, en appui, en apport au nouveau conseil municipal, sans exclure des débats féconds. 

Ma motivation était double :
-faire face ensemble aux diverses "épreuves" qui arriveront, par surprise, au long d'un mandat municipal de "transition généralisée" (et je ne pensais pas que la sale épreuve de la méthanisation allait arriver si vite),
-donner enfin la parole aux citoyens, dont les intelligences ont été trop longtemps castrées = construire une démocratie intelligente où la démocratie participative alliée au moins transitoirement à la "démocratie représentative défaillante et ruineuse", apporterait compétences, motivation, honnêteté et solutions pacifiques aux rudes enjeux.

Cette dimension était locale avec un souhaitable essaimage national progressif.

Un SCOOP est venu ENFLAMMER et VÉROLER l’ambiance : une citoyenne de Sendets a découvert, à proximité immédiate de notre village, le diabolique panneau suivant, prévoyant une énorme usine chimique de méthanisation industrielle, avant tout de suite, sur l'équivalent de l'immense place de Verdun à Pau. 

Annonce CAUCHEMARDESQUE

Apparition USINE surréaliste

Cette citoyenne a parfaitement réagi en lançant l'information et en initiant un Collectif Anti Méthanisation PAU-Est mobilisant, sur plusieurs villages, de très nombreux habitants meurtris par cette perspective et par l'OMERTA anti-citoyenne des élus et initiateurs de ce projet. 


I MÉTHANISATION 
HYPOCRISIE généralisée, Méconnaissance, Incompétence, Compromission, Cynisme, Irresponsabilité, Stupidité, Folie collective, Voyourisme, OMERTA... 


J'avoue qu'il y a quelques mois, la "méthanisation" me paraissait être un intéressant outil écologique, aujourd'hui, après m'être immergé dans ce dossier, comme n'auront jamais le loisir de le faire un préfet, un maire de grande ville... c'est une véritable ABOMINATION catastrophique

Comment pourrait-on qualifier autrement cette politique de "Méthanisation agricole", approuvée, semble-t-il, par presque tous les partis, tous les responsables, alors que c'est "une véritable SALOPERIE" (dixit un politique), qui va tuer un peu plus les sols, les eaux, la VIE... qui sabote les liens sociaux dans les villages, qui met la HAINE, qui creuse un peu plus le fossé explosif entre les "sans-voix" et les "puissants" ? 

Y aura-t-il un responsable, un maire (parmi les 48 concernés par les digestats), un commissaire-enquêteur, un préfet par ex, lucide et un peu courageux, qui OSERA s'exprimer en conscience, au nom de l'intérêt général et des principes d'humanité ? 
Messieurs, nous serons très attentifs. Plus vite vous comprendrez, moins rude sera la transition.

Senior enthousiaste de la la VIE, je fus en grande responsabilité, et je constate que, de plus en plus et à tous les niveaux, dans le monde malade actuel, à quelques exceptions près, il semblerait que les responsables formels soient victimes du "principe de Peter" (niveau d'incompétence atteint), confondant l'essentiel et le secondaire.

La véritable sagesse et le véritable pouvoir appartiennent aux citoyens, qui doivent s'organiser urgemment et pacifiquement en "convention citoyenne territoriale" : base informelle d'une refondation républicaine de notre démocratie, où démocratie représentative et démocratie participative devraient "intelligemment" coopérer, sous l'étendard de la Fraternité.

Les responsables formels, sauf exception, sont (et seront) de plus en plus occupés/noyés par "l'URGENCE" et + parfois, et  les citoyens "éclairés" s'implique(ro)nt, de façon formelle ou informelle, dans l'ESSENTIEL... 

Dossier officiel à la préfecture.

En cliquant sur "observations" (à droite, dans "composition du dossier"), vous accéderez aux 127 observations des citoyens adressées au préfet, d'autres ont été directement recueillies auprès du commissaire-enquêteur lors de l'enquête publique. Je vous recommande, l'observation n°115, qui est un remarquable "mémorandum" synthèse de 44 pages, établi parle CAMI pour contre-carrer cet énorme projet d'apprenti-sorcier, un des plus gros projets de méthaniseur en France. Celui-ci a été adressé, par le CAMI, aux 48 maires concernés par le digestat.

CAMI Collectif hyper réactif
https://www.change.org/o/cami_pau_est
CAMI=Collectif d’opposition au projet avec pétition à signer.


Un PRÉALABLE ESSENTIEL en guise de témoignage : j'aime l'être humain, et, en particulier le paysan, en charge de nourrir le monde, qui a, lui aussi, le droit de vivre dignement, sans être lourdement assisté et je le défendrai toujours, ceci est une remarque à destination de certains villageois paysans, que je respecterai toujours, qui me traitent pourtant de "noms d'oiseaux", balayant d'un coup des dizaines d'années de service aux autres et de sympathie réciproque. 

Celà me rajeunit, me rappelle un peu "les relations sociales" à la SNCF, où, comme beaucoup de responsables, l'humaniste que je suis, avait été séquestré quelques heures, avec des croix gammées dans mon bureau et tous les dossiers déménagés par la fenêtre. 

Celà me rappelle aussi le Rwanda, avec l'accueil de rwandais en pleine tragédie, hébétés devant la situation : rappelons que les Tutsis et les Hutus, ayant vécu fraternellement longtemps côte à côte, se sont massivement et sauvagement massacrés à la machette ? Nous n'en sommes pas encore là, mais le feu se développe partout, la course aux armements s'accentue partout, les drones tueurs fonctionnent et de trop nombreux responsables dépensent beaucoup d'énergie, d'argent, de temps à "batifoler"... ou à servir, consciemment ou inconsciemment la diabolique cause transhumaniste mortelle.

J'aime les paysans mais je déteste l'agriculture chimique, hélas trop souvent planétairement assassine, partiellement responsable du fait qu'un enfant meurt de faim dans le monde toutes les 7 secondes. J'ai souvent fait des interventions sur cette situation, où nous sommes tous complices.

Maman « paysanne » à cheval (née en 1914)
N'ayons pas trop peur. Entrons résolument dans le TÉMOIGNAGE :
ma maman, à l'inlassable énergie, était passionnée de la terre nourricière, au quartier du Saunier à St Julien du Serre. Suite au décès de son papa des suites de la 1ère guerre mondiale, elle fut responsable de la petite ferme dès ses 15 ans. Elle allait en selle à cheval, au marché ardéchois d'Aubenas (à 10 km de la maison) pour vendre les menus produits de sa terre. Elle a donc beaucoup chevauché et elle aimait son cheval.

J'ai été aussi, tout jeune, comme beaucoup d'autres à l'époque, "ouvrier agricole" pendant les vacances sur la propriété reprise par mon tonton et parrain Maurice, une force de la Nature, qui avait été en classe avec le futur bagnard "Papillon" (cf. film avec Steve Mac Queen) : je gardais les 2 vaches, les 5/6 chèvres, je "ratelais" les foins fauchés à la faux par mon parrain, je préparais les cagettes de pêches pour la vente, je grimpais aux arbres pour "bûcheronner" les branchages feuillus, servant de litière aux animaux... 

Par ailleurs, avec Dédé, mon frère aîné, nous nous relayions pour assurer la corvée d'eau depuis la source à 150 m de la maison (2 arrosoirs de 3 et 6 litres à 8 ans, puis 2 de 10 litres à 12 ans). Nous remplissions un réservoir de 100 litres, construit par Papa, un génial bricoleur, qu'il avait construit à l'étage, où il affirmait aux nombreux visiteurs incrédules qu'il y avait l'eau courante chez nous, et il le démontrait en ouvrant largement, à notre grand désespoir, ce tonneau des Danaïdes.

J'ai souvent porté, pour notre maman, le linge à laver (4 enfants ) à l'un des trois lavoirs du quartier, en terrain très escarpé. Ceci n'est pas une plainte, c'est un simple témoignage d'une vie ordinaire équilibrée, où les souvenirs de joie partagée, dans une "sobriété heureuse" avec toutes les générations abondent : baignades, soirées, fêtes villageoises et familiales... que de souvenirs !

Dans ces années 1950 de "sortie de guerre", la JAC (Jeunesse Agricole Chrétienne) a joué un rôle majeur pour nourrir la population et j'ai souvent accompagné leurs sorties et leurs échanges, ayant quelques cousins en responsabilité à la JAC ardéchoise. Plus tard, j'ai été engagé bénévole auprès de "l'ardéchois" Pierre Rabhi à "Terre et Humanisme" mais aussi à la construction du "mouvement Colibri". 


L'ami Plantu, toujours aussi percutant 


L'agriculture a "loupé" des virages en s'industrialisant à outrance avec une dramatique particularité de "gouvernance" : il n'y a pas de contre-pouvoir "FNSEA et Ministère de l'Agriculture, c'est bonnet blanc et blanc bonnet".


"Président FNSEA et ministre agriculture interchangeables" avec une scandaleuse puissance du lobbying expliquant l'IRRESPONSABILITÉ et les criminelles décisions prises actuellement chez nous (Monsanto, GLYPHOSATE...) et cela tournerait même au gag, si ce n'était pas dramatique avec les "NÉONICOTINOÏDES"... tueuses d'abeilles. 

La "Confédération paysanne" existe courageusement et porte souvent de bonnes réponses mais n'a pas la place qu'elle devrait avoir. 


3 AM : SJ, merci de situer le projet dans son vaste environnement, avec ton témoignage éclairant. Pour faire bref, une enquête publique est en cours, tu t’es, comme d’habitude, immergé en profondeur, dans ce projet brûlant, où tu as la chance de connaître, depuis des dizaines d’années, une bonne partie des acteurs, et aussi d’avoir été en responsabilité au "Conseil d'Administration" de « Terre et Humanisme », comme tu l'as dit, pour défendre une agriculture plus propre, l’AGROÉCOLOGIE, aussi bien en France que dans le monde. 

Si cette usine se fait, elle va, comme pratiquement partout ailleurs, impacter l’environnement de 48 villages et pourrir encore et encore l’eau, l’air, les sols, la vie et l’ambiance de nombreux villages aux alentours. 

Deux "faits divers", à mi-août, choisis parmi des centaines, viennent hélas appuyer ces propos sur cette agriculture désastreuse. Deux titres les résument : "Un élevage de canards en Soule : des photos qui font peur" (La République des Pyrénées) et " Dans le Finistère, 180000 personnes privées d'eau potable après un incident de méthaniseur" (Le Monde).



Schéma général méthanisation
Un schéma sur la méthanisation, en général, explique les possibilités, ensuite un schéma particulier décrira le projet. 

SJ, je te propose d’abord de nous faire part de tes contributions pour « éclairer » le commissaire enquêteur.




3 SJ : Ma première OBSERVATION à l'Enquête publique, adressée à la préfecture (contribution n°60) :

Cher commissaire-enquêteur Michel (Dabadie), cher préfet Éric (Spitz), cher président d’agglomération François (Bayrou). Permettez à un senior retraité, « chercheur en vivre ensemble » depuis une soixantaine d’années, de vous parler d’être humain à être humain. Entendrez-vous ce message de la multitude que le griot que je suis, porte au plus profond de votre coeur ? Je suis un citoyen, je ne suis d’aucun parti, j’en appelle solennellement à votre discernement, à votre responsabilité, à votre courage et à votre conscience. J’ai honte de ce monde et des responsables, dont je fus et dont vous êtes, où un enfant crève de faim toutes les 7 secondes, et donc je crois, comme l’affirme la FAO, organisme officiel de l’ONU, à une AGRICULTURE non chimique, non industrielle qui peut seule nourrir tous les humains, agriculture schématisée en un mot AGROÉCOLOGIE. 

Ma personne n’a strictement aucune importance, par contre l’avenir de nos enfants, de nos petits-enfants et de l’humanité m’importe au premier chef. « Chercheur en Vivre Ensemble », en immersion profonde, au fil du temps, dans de nombreux terroirs (Étudiants, Handicap, Sciences, Sports, Colibris, Dialogues en Humanité, Arts, Entreprises, Village…), j’ai apprécié de recevoir la légion du cœur du président des Centraliens en ces termes : « Notre communauté CentraleSupélec (45000 ingénieurs) a encore beaucoup à faire en suivant tes traces pour dire à voix haute, les erreurs que l’homme commet et le convaincre de changer pour une société plus harmonieuse… Ce sont les hommes comme toi qui ont, tout au long de notre histoire, interpellé la société sur ses injustices et ses dérives ».

Le TAG d'une légitime colère 

À l’automne de ma vie, le 177ème et probable dernier épisode/émission de mon blog recherche/transmission, centré, depuis une vingtaine d’années, sur une unique question « Comment construire tous ensemble un monde plus fraternel ? » va s'achever.
En survolant son sommaire http://jackdesendets.blogspot.com , l’AGROÉCOLOGIE est présente, en tout ou partie, dans une bonne dizaine d’émissions.

 Le CITOYEN est également de plus en plus présent pour apporter son énergie et appuyer les responsables quand ils avancent vers l’essentiel. 

Le CITOYEN a aussi le devoir démocratique de s’opposer résolument aux politiques trahissant cet essentiel : la politique de MÉTHANISATION agricole, prolongeant et confortant l’agriculture industrielle, est une profonde hérésie. Elle gaspille de lourds financements, au détriment d’« une agriculture durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre, basée sur des pratiques agroécologiques ».

 Un mot pour dire l’ESSENTIEL à travers les deux enjeux majeurs : la DIGNITÉ de chaque Être humain et la SURVIE de l’HUMANITÉ (en évitant la barbarie).

Démocratie participative (150 CITOYENS)

 Rappelons que notre président Macron a publiquement approuvé 146/149 propositions de la « Convention CITOYENNE pour le Climat » notamment :
« Faire muter notre agriculture pour en faire une agriculture durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre, basée sur des pratiques agroécologiques, en misant sur l’enseignement agricole et en utilisant les aides de la PAC comme levier ».

 Extraits esquissés de ce présent 177ème épisode du blog :
 7 –AM - STOP CITOYEN à la FOLIE du monde : 5G, méthanisation agricole
…INFORMATIONS IMPÉRATIVES à lire pour COMPRENDRE
(Utiles pour toutes les parties concernées : commissaire-enquêteur, préfet, ministère, politiques, paysans, citoyens…)

 Préalable : les quelques 149 propositions de la « Convention Citoyenne pour le Climat » ont été, à 3 exceptions prêts, publiquement adoptées par le président Macron. Il a donc formellement accepté un moratoire sur la 5G (qu’il semble clairement bafouer honteusement) ainsi que la proposition suivante sur l’agriculture :
« Faire muter notre agriculture pour en faire une agriculture durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre, basée sur des pratiques agroécologiques, en misant sur l’enseignement agricole et en utilisant les aides de la PAC comme levier ».
 La méthanisation est une composante de l’agriculture industrielle, qui devrait disparaître à terme avec l’approche agroécologique et donc, surtout, ne pas bénéficier de subvention, ni de garanties financières dans la durée.

Expression colère citoyenne légitime



Quatre interventions instructives 
(parmi une multitude) 






I-Compte-Rendu enquête Assemblée Nationale :
II-Sols avec Jean-Marie Pelt     
 III-Enquête de « Reporterre » sur la méthanisation, incompatible avec agriculture durable. 
 IV-La méthanisation est-elle compatible avec une agriculture durable ?
(Lydia et Claude Bourguignon)
« Il n’est pas obligatoire de tuer les sols pour nourrir les hommes ! »

 Je n’évoquerai pas les nombreux points, très importants, soulevés par d’autres (santé, multiples risques…). J’insisterai sur un seul : la scandaleuse et méprisante OMERTA sur ce dossier, aussi bien pour les 5/6 villages en grande proximité que pour les autres villages (48 villages au total), avec l’épandage des digestats, liquides ou solides, sur 2000 ha.

A l’expérience, les habitations perdraient 20 à 30% de leurs valeurs, et une estimation, à la louche, montre que les nouveaux arrivants acheteurs, ces quatre dernières années, sur les quelques 5/6 villages voisins, sont très en colère, s’estiment trompés et subiraient une dévaluation d’une quinzaine de millions d’euros, pratiquement plus que le coût total du projet. La dévaluation des habitations sur les autres 38/39 villages, liée à la proximité avec des zones d’épandage, n’a pas été estimée.

L’attractivité des villages se trouverait profondément dégradée et l’ambiance durablement saccagée. 

Trois conclusions s’imposent :
-au niveau 64, NON à cette usine de méthanisation,
-au niveau national NON à cette perverse politique de méthanisation agricole,
-partout OUI à l’ÉCOUTE des citoyens.

Merci pour votre écoute et votre prise en compte de ces propos responsables.
(fin de ma 1ère observation à l'enquête publique)
Schéma méthanisation du projet

4 AM :  Une dynamique citoyenne s'est enclenchée puissamment dans les 6 villages de grande proximité avant d'atteindre probablement les 42 autres concernés par les digestats. L'enquête publique est prolongée. De belles énergies se déploient, des réunions succèdent aux réunions. Et de nouvelles "observations/contributions" apparaissent sur le dossier préfectoral, enrichissant la connaissance de cette perverse "méthanisation" agricole.




4 SJ : Suite à un texte approprié de Coline Serreau, j'adresse 
ma deuxième OBSERVATION à la préfecture (contribution n°65) 


Cette contribution a deux parties :
-l’analyse de la situation, notamment agricole et agroalimentaire, par une femme exceptionnelle Coline Serreau,
-mon analyse complémentaire, avant la fin de l’enquête publique :


Coline Serreau : ARNAQUE généralisée ?
 Merci Coline pour tes propos remarquables. Tragi-comédie des pouvoirs, partout les arnaques, à tous les étages. 

De plus en plus de voyous ou de minuscules personnages, aux commandes, aussi bien au niveau local qu'au niveau national. 

Dans mon petit village même, une BOMBE à fragmentation, vient d'exploser brutalement, déclenchant une légitime colère : une énorme usine de méthanisation industrielle, impactant 48 villages, vient de révéler sa monstrueuse existence potentielle, avec une enquête publique sur le village voisin, d'ARTIGUELOUTAN dans une OMERTA généralisée. 

A l'analyse fine, la méthanisation agricole, à fortiori industrielle, est une "saloperie" (propos confidentiel d'un responsable politique) qui tue les sols, avec la complicité des maires, naïfs, inconscients, ou incompétents, respectueux serviles d'une politique imbécile, mais pleinement responsables. 
Des centaines de permis de construire ont été délivrés en taisant cette nuisance potentielle, dévaluant de 20 à 30% leurs biens, un DOL probable de quelques dizaines de millions d'euros. 

Écoutons les 150 citoyens de la "Convention Citoyenne pour le Climat" qui portent le futur en exigeant l'évolution d'une agriculture industrielle destructrice de la planète, vers l'agroécologie, en exigeant aussi un MORATOIRE sur la terrifiante 5G. Le président Macron a ACCEPTÉ, soyons républicains, écoutons-le. Ayez pitié de nos enfants et petits-enfants qui veulent vivre. Merci encore Coline pour tes propos. Cordialement. 
(fin de ma 2ème observation à l'enquête publique)

La presse et le méthaniseur industriel

Ma 3ème OBSERVATION (n°105 complémentaire aux n° 60 et n°65) à la préfecture. 
 Enquête publique « MÉTHANISATION industrielle Artigueloutan » (ven 7 août 2020) :
Messieurs les responsables concernés (Commissaire-enquêteur, Préfet 64, Président de la Communauté d’Agglomération de Pau, Maire de Sendets).
En ce dernier jour de l’enquête publique « Méthanisation industrielle Artigueloutan », permettez à un senior de Sendets, blanchi sous le harnais, de tirer ses dernières cartouches, avec cette 3ème observation (complémentaire des deux précédentes 65, 70), apportant ainsi mon ultime touche.

Deux analyses sont possibles :
-la « classique » des temps présents, centrée strictement sur le projet, indépendamment de son contexte et s’appuyant logiquement sur les réglementations et politiques actuelles, quelles que soient leurs pertinences,
-la « complexe », intégrant bien sûr, l’analyse classique précédente, mais s’inscrivant dans un futur incertain, où les enjeux sont rudes et où les citoyens seraient informés, auraient la parole et seraient, un peu plus écoutés et surtout un peu plus entendus… et seraient, sans aucun doute, infiniment précieux.

C’est dans cette dernière vision constructive que je me suis toujours inscrit, en « m’amusant » même à en faire un blog http://jackdesendets.blogspot.com (d’un clic ou en copier/coller).
Trois EXTRAITS du blog ci-dessous, de plus en plus d’actualité, permettent de mieux comprendre mes CONCLUSIONS et PROPOSITIONS ci-dessous :

I-Blog 11-A4S du 22-04-19 « Sortie de crise des GJ » 
…Actuellement, depuis presque 6 mois, est en train de naître une guerre civile caricaturale, entre le monde des "Sans Voix" et le monde des "Puissants". Citoyen cohérent de ces deux mondes, j'ai pris l'initiative d'être localement un "TRAIT D'UNION responsable informel" de ces deux mondes, en prônant la seule "sortie de crise" par le haut possible, qui ne peut passer, à mes yeux, que par une porte étroite, la métamorphose de la trilogie "blocages/violence/affrontement" en "conscience/dialogue/FRATERNITE…
…Le feu couve, un verre d'eau ne peut plus l'arrêter. Le DIALOGUE entre ces deux mondes est ESSENTIEL et l'ÉCOUTE des PUISSANTS est faiblarde et souvent nulle.
Responsables formels, amis puissants, à tous  niveaux, prenez aussi l'initiative du DIALOGUE et, au moins, prenez le TEMPS de l'ECOUTE, la paix civile est probablement en jeu.

II-Blog 9-A4S du 7-03-19 « Rencontre d’initiative citoyenne » Sendets 64 
Le 13 mars 2019, de 20h à 22h se tiendra au Foyer Municipal de SENDETS (place de la mairie) une “Réunion d’Initiative Locale”, dans le cadre du “Grand Débat National” (initiateur : Jacques Mortier jacques.mortier@gmail.com)
Une seule question (thème « Démocratie et Citoyenneté » sur le site https://granddebat.fr ) : Comment "BOOSTER en HUMANITÉ" nos communautés villageoises, (en appui et en apport aux conseils municipaux), avec une attention particulière pour les personnes les plus fragiles ?

 III-Blog 5-AM du 27-05-20 « Projet « SERMENT du JEU de PAU : COUP de CŒUR ?! »
 …Deux videos récapitulant mes 20 minutes d’interventions, au cours des grands débats « Gilets Jaunes » Macron/Bayrou à Pau, expriment assez bien l’essentiel du projet ChartA4S.

Mes 3 CONCLUSIONS (déjà exprimées à ma première observation n°65 ) sont :
-au niveau 64, NON à cette usine de méthanisation, 
-au niveau national NON à cette perverse politique de méthanisation agricole,
-partout OUI à l’ÉCOUTE des citoyens.

 Quant à mes propositions, tout est déjà écrit dans les derniers épisodes de mon blog ou dans les 5/6 gazettes citoyennes « informatives » initiées pendant le confinement, sur le quartier de la Batère, à Sendets :

Mes 2 PROPOSITIONS :
Obligation pour les élus du CM d’informer les citoyens le plus tôt possible, pour éviter la situation inadmissible actuelle, avec une omerta méprisante pour les citoyens.
Acceptation par les élus de la création d’une « convention citoyenne informelle/expérimentale » par quartier (par village ensuite) pour que les citoyens soient ÉCOUTÉS et participent à la construction de leur quartier et de leur village pour que celui-ci soit solidaire, résilient et où il fasse bon vivre, à fortiori dans les temps rudes de transition, à venir. 
La seule contrainte, pour le CM, est de fournir une salle municipale, sous la responsabilité d’un citoyen volontaire (c’était ma proposition ci-dessus, exprimée en « rencontre d’initiative citoyenne », Blog 9 A4S, refusée à deux reprises). 

Merci Messieurs pour votre écoute, en espérant que vous partagerez mes conclusions et appuierez même mes deux propositions. Cordialement.
(fin de ma 3ème observation à l'enquête publique)

5 AM : Après tes trois observations/contributions, adressées aux responsables décideurs, as-tu achevé le chapitre "Méthanisation" ?
5 SJ : Non, pas tout à fait. Ayant appris d'une part que les digestats étaient très toxiques, d'autre part que plusieurs projets ailleurs (en Champagne notamment  près de Reims) associaient démocratiquement les communes recevant ces dangereux digestats à l'enquête publique, j'ai adressé le message ci-dessous, complémentaire au mémorandum, aux 48 maires concernés :

Mesdames et messieurs les « 48 maires » bénéficiaires du « Digestat Artigueloutan » (des 3 départements 64, 40 et 65) (envoyé le 23 aout 2020, aucun retour quelques semaines plus tard !) 





Chers élus. En complément du message reçu du CAMI, permettez à un citoyen senior, qui fût jadis en diverses responsabilités, de venir vous saluer amicalement, vous féliciter pour votre récente élection municipale et vous faire une HONNÊTE PROPOSITION totalement désintéressée, qui ne pourra, me semble-t-il, que vous faciliter la tâche, dans la gestion de votre commune, en ces temps rudes.
 Il sera, bien sûr, un peu question de méthanisation mais surtout de son contexte, il va de soi que ce courrier a aussi vocation à s’adresser à votre équipe municipale, à vos responsables de communautés de communes, ainsi qu’à tous les citoyens de vos communes, si vous le souhaitiez.


 Votre mandat de six ans ne sera pas forcément facile, marqué, sans aucun doute, par de grandes évolutions et aussi de nombreuses surprises inattendues. Ce fut (et c’est encore) le cas pour le Covid-19, ce fut aussi le cas pour ce projet « Méthanisation Artigueloutan », dont nos territoires communaux vont « bénéficier » de 132 t/jour de digestats ! Initié il y a quelques 7/8 ans, ce projet fit son apparition brutalement et par hasard, auprès des citoyens, dans son insoupçonnable démesure.

 Avant ma proposition, un bref PRÉALABLE est nécessaire :
Sur mon village de Sendets, ce fut la stupéfaction, car trois lotissements sont en grande proximité avec, au moins 70 nouveaux « permis de construire » ces quatre dernières années, dans une désinformation absolue, quant au voisinage de cette dangereuse usine. Le danger est multiple, à la fois au niveau de cette énorme usine, d’un type proche « Seveso », aux mains inexpertes d’apprentis-sorciers, mais également au niveau des « digestats » sur nos 48 communes, qui sont annoncés comme « fertilisateurs », mais qui sont hautement toxiques pour nous, nos santés, nos terres, nos eaux...
J'avoue qu'il y a quelques semaines, comme beaucoup d’entre vous, la "méthanisation" me paraissait être, naïvement, intéressante écologiquement, aujourd'hui, après m'être profondément immergé dans ce dossier,... cela me semble être une véritable ABOMINATION écologique, qui est hélas politique nationale, européenne...
 (Pour en savoir plus, un flyer « NON à la MÉTHANISATION en Bretagne » fournit une bonne synthèse. Pour ceux qui veulent en savoir encore plus, le 177ème épisode de mon blog recherche/transmission http://jackdesendets.blogspot.com , est centré sur une seule question : « Comment construire tous ensemble un monde plus fraternel ? ». Il cite quelques autres textes références au chapitre V).




 Ma PROPOSITION 
s’inscrit dans un projet plus vaste et s’adresse aux 48 maires, sans aucune exception. Rassurez-vous, même si vous étiez, par ignorance, par intérêt ou tout autre motif, un inconditionnel de la MÉTHANISATION, cette proposition vous concerne également :

I- PROPOSITION expérimentée (2 mois) + ANNONCE le 26 mars + SYNTHÈSE le 3 juin 2020

 PROPOSITION expérimentée durant le confinement (au quartier La Batère à Sendets)
 Pour faire face, le moins mal possible, aux incertitudes des temps à venir, aux évènements imprévus comme la méthanisation ou tout autre, il est indispensable de créer un climat de confiance en permettant à tous les citoyens qui le souhaitent d’apporter leur énergie, leur disponibilité, leurs compétences, leurs talents… ce qui suppose une information partagée le plus en amont possible et une ÉCOUTE réciproque.
« Mieux se connaître pour mieux se comprendre »

II-ANNONCE le 26 mars 2020
…Après une longue semaine de confinement, cet épisode s’inscrit dans cet environnement inédit sur la planète, où les victimes se multiplient, où presqu’un tiers des humains se trouve confiné, où le temps de chacun est bouleversé, où les inquiétudes sont croissantes pour beaucoup, où il est indispensable de multiplier les relations téléphoniques/numériques pour compenser cet enfermement, pour se faire communauté de proximité solidaire, pour se tenir chaud et continuer à vivre …
 Cette longue période de confinement peut et doit être une opportunité exceptionnelle pour bâtir ensemble, dans la confiance, des communautés communales solidaires, résilientes et chaleureuses pour s’adapter aux multiples transitions écologique, sociale, démocratique…à venir (35000 communes = 35000 leviers potentiels de métamorphose à terme).

III-SYNTHÈSE le 3 juin 2020

 Blog   6-AM-Naissance du projet individualisé "Citoyen TUS » 

"Quartier LABORATOIRE TUS de pleine humanité de La Batère" (démarré le 4 avril 2020) 
QUESTIONNAIRE TUS (ci-dessus)
Il y a 4 ans, 3 foyers et 12 habitants encore présents.
Aujourd'hui, deux maisons de plus, un lotissement et une résidence sociale : 27 foyers, 81 habitants dont 43% de moins de 20 ans. 
Bilan 2 mois : 7 gazettes citoyennes, guide méthodologique esquissé, questionnaire administré (ci-dessus avec le riche patrimoine de la jeunesse, lisible en cliquant sur ces tableaux), contacts chaleureux, connaissance réciproque bien amorcée, notamment des coordonnées (sans obligation bien sûr), une première réunion d'ados le 4 mai, relations confiantes avec les nouveaux élus.
 Il est probable que mon blog s’achève avec ce présent 177 ème épisode, volontairement très dense, intitulé :

7 –AM - STOP CITOYEN à la FOLIE du monde : 5G, méthanisation agricole...

 

Peut-être certains d’entre vous, auront mieux compris la triste réalité de la méthanisation agricole et en tiendront compte pour RÉSISTER à ce fléau, peut-être certains adopteront, à leur façon, ma proposition avec cette alliance confiante entre une démocratie représentative et une démocratie participative. C’est une sorte de convention citoyenne locale, prête à résister efficacement aux épreuves potentielles et à construire solidairement quartiers et villages, où il fait bon vivre. L’avenir nous le dira. Merci à ceux qui réagiraient à mes propos. Bon courage à nous tous. Cordialement. Jacques Mortier.


(fin de mon message aux 48 maires, dont M Bayrou, maire de Pau. Aucune remarque 3 semaines plus tard !)

SJ - Pour ne pas faire de contre-sens sur la Méthanisation, j'ai cité quelques références de sites et l'expérience montre qu'un site n'est pas éternel. Aussi il m'a paru intéressant pédagogiquement, même si c'est long, de mémoriser plus durablement cette information relative à la méthanisation, très mal connue des non-spécialistes, mais aussi des décideurs.


INFORMATIONS INTÉRESSANTES à lire pour COMPRENDRE

Trois interventions instructives, citées dans mes contributions :

I-Sols avec Jean-Marie Pelt,

II-Enquête de « Reporterre » sur la méthanisation, incompatible avec agriculture durable, 

III-La méthanisation est-elle compatible avec une agriculture durable ?
(Lydia et Claude Bourguignon)

« Il n’est pas obligatoire de tuer les sols pour nourrir les hommes ! »

I- SOLS. FAUT-IL S’INQUIÉTER ? (Invitation pour le 27 novembre 2017)
 IPSN=Institut pour la Protection de la Santé Naturelle  (Le droit de se soigner autrement)

Le microbiote, dont il sera question, correspond à l'ensemble des micro-organismes peuplant un microbiome. Le microbiote humain comprend les bactéries, virus, champignons (levures), archées et autres micro-organismes,...

… Si l’environnement est souvent au coeur des discussions politiques, notamment parce que des catastrophes régulières, liées à sa dégradation, nous rappellent à l’ordre, peu de responsables politiques s’intéressent à la question, plus spécifique, des sols?

Pourtant, la qualité du sol est un enjeu central pour la biodiversité, pour l’alimentation et pour notre survie. Cette question est peut être plus importante que celle du nucléaire, du réchauffement climatique ou des hydrocarbures…

Vous plaisantez me direz-vous. Pas du tout !

La question des sols est à la base de tout. Si nous comprenions mieux leur importance, si nous nous attachions à mieux les traiter, nous corrigerions probablement la question du climat, de la biodiversité, de l’eau et des hydrocarbures....

J’irai même plus loin, mieux comprendre les sols, nous inciterait à prendre mieux soin de notre santé !

C’est du reste la raison pour laquelle nous avons décidé d’intituler notre 3e journée du Microbiote :
Microbiote et terre nourricière : liens sacrés et sacrés liens !

Une seule nationalité : HUMANITÉ

Cette journée aura lieu à Louvain-la-Neuve en Belgique le 25 novembre 2017. Elle sera l’occasion, pour les participants, de peaufiner les connaissances sur leur microbiote et de comprendre les liens directs qui existent entre la terre, notre alimentation et notre santé. En effet, on peut “jardiner” son microbiote comme l’on “jardine” la terre.

Le tout est de comprendre que l’on est face à des écosystèmes vivants aux équilibres fragiles. Bactéries, levures, champignons, virus, parasites, microorganismes s’y rencontrent, s’y croisent et s’y disputent au quotidien. La santé des sols, comme celle du microbiote dépend essentiellement de l’équilibre que l’on maintient ou non dans ces systèmes.

Nous bénéficierons lors de cet événement d’un regard croisé entre des professionnels du microbiote et des amoureux de la terre… Tous ont des solutions utiles, efficaces et écologiques pour la terre, et pour les hommes…

Nous marchons sur un “tapis roulant” !
Jean-Marie Pelt (décédé fin 2015), dans son livre « Les dons précieux de la nature » décrit, au chapitre 7, les services rendus par les sols. Ils sont inestimables. L’auteur précise pour commencer que :

“A la différence de l’eau et de l’air, le sol est un milieu complexe à l’interface entre la roche mère et l'atmosphère, subtil agrégat de matière minérale, et organique, de détritus de roche, d’humus, de bactéries et de nombreuses espèces vivantes. Plus ou moins imbibés d’eau, le sol occupe en moyenne une profondeur de 30 centimètres.”

Cette définition est essentielle. Elle nous rappelle que les sols sont fragiles : par leurs structure d’abord et par leur profondeur ensuite : 30 centimètres, c’est très peu. Même s’il s’agit d’une moyenne, on a vite fait, en quelques générations de mauvaises pratiques agricoles par exemple, de transformer un sol riche en désert.

C’est exactement ce qui est en train de se passer dans les terres fertiles de la Beauce où 30% de la matière organique des sols a disparu. C’est aussi ce qui s’est passé, au temps des romains en Sicile. A l’époque, la Sicile est le grenier de Rome. C’est là que pousse le blé. Mais l’île a été défrichée. Ce faisant, elle s’est asséchée car les arbres attirent, pompent, gardent et relâchent l’eau. Sans eux, ce circuit s’épuise et les terres se désertifient.

Le sol n’est donc pas très épais. En plus, il est soumis à de lourdes pressions. Géologiques d’abord, puisque d’après Jean-Marie Pelt :

“...l’érosion ne cesse de raboter les sols, entraînant leur substance, via les cours d’eau vers la mer, ce qui explique que les montagnes très anciennes, soient moins élevées que les Alpes ou les Pyrénées, montagnes récentes. Mais ce mouvement est compensé par la remontée du magma le long des lignes de failles au fond des océans ».

Le botaniste en conclut que nous marchons sur une sorte de tapis roulant. Jusque là tout va bien. Les ennuis commencent avec la pression exercée sur le sol par les activités humaines.

Des sols “oubliés”...
Au cours du 20e siècle, les sols ont été oubliés. L’agriculture chimique a cru triompher en introduisant des amendements. On a donné aux sols des nitrates, du potassium et des phosphates. Dans un premier temps, cela a augmenté les rendements d’une manière surnaturelle. Les agriculteurs n’en revenaient pas. Pour le blé par exemple, on est passé d’un rendement de 20 quintaux par hectare et par an dans les années 50 à plus de 70 aujourd’hui (71,5 q/ha en 2017). A la fin du XVIIIe siècle, les paysans en France peinaient à produire plus de 10 quintaux par hectares !

Mais depuis 20 ans, ces rendements stagnent ou baissent. Les courbes inquiètent. En Beauce, là où il n’était pas rare d’atteindre les 150 quintaux à l’hectare, voire plus, on est redescendu à 90.... La Beauce finira par tomber au niveau national. C’est une question de temps si rien ne change dans les pratiques agricoles.

La raison de cette évolution est simple : les sols sont épuisés. Leur biodiversité a chuté. Selon Claude Bourguignon, ingénieur agronome, expert des sols, le nombre de vers de terre à l’hectare est passé de 2 tonnes à 100 kg. Il explique que l’agriculture moderne est en train de tuer la terre. Il met en avant trois raisons :

1/ Le labour. C’est une institution du monde agricole. Et pourtant c’est aussi une erreur, selon notre ingénieur agronome. Pour faire comprendre cela, il explique comment les forêts font les sols. L’arbre fait tomber des branches mortes et des feuilles. La faune du sol (faune épigée) mange ces branches. Ce sont les collemboles, les acariens etc. Leurs déjections nourrissent ensuite les champignons, qui transforment ces déchets en humus. Or, les champignons sont aérobies, c’est à dire qu’ils ont besoin de l’air ambiant et de son oxygène pour vivre. La première règle absolue est donc de ne jamais enfouir ou retourner (avec le labour) la matière organique.

2/ La deuxième erreur, ce sont les intrants chimiques. D’abord, ils fragilisent les plantes parce qu’elles se trouvent nourries essentiellement avec des nitrates, du potassium et des phosphates. Les autres éléments, que la nature donne habituellement, sont oubliés. Ensuite parce que ces produits stimulent les bactéries. Elles prolifèrent. Cela crée, comme dans le microbiote, un déséquilibre avec les champignons. Par ailleurs, les bactéries minéralisent la matière organique. Elle tombe alors plus bas et ne peut être mangée par la faune épigée. Et les champignons n’ont plus rien pour se nourrir ! Les éléments s’enfouissent, polluent les nappes phréatiques et les sols meurent. Ils sont alors emportés par l’érosion pluviale, qui ne laisse que les roches.

3/ La troisième erreur est, évidemment, l’usage massif des pesticides qui ne fait qu’accroître les déséquilibres déjà créés par les engrais. Mais le cas des pesticides, ce qui comprend les herbicides, les fongicides et les insecticides n’est plus à démontrer. Les pesticides :

-créent des maladies graves (cancer de la vessie, Parkinson et Alzheimer chez les agriculteurs ou les personnes exposées,
-sont nocifs pour la santé des consommateurs et pour l’environnement,
-finissent par se retrouver dans tous les organismes vivantes et notamment les êtres humains.

Le débat actuel sur le glyphosate est emblématique du bras de fer qui existe entre les consommateurs, les industriels de l’agrochimie et les institutions. Alors que le glyphosate a été considéré comme cancérogène probable par le CIRC, une institution très prudente, il est toujours sur le marché parce qu’il reste un “blockbuster” de Monsanto. Il finira par être interdit. Mais qui va payer pour les immenses dégâts qu’il aura commis?

La vérité est simple : les méthodes actuelles d’agriculture reposent sur une illusion. On a hypothéqué les rendements de nos terres pour les centaines d’années à venir afin d’avoir quelques décennies exceptionnelles.

Nos terres sont épuisées. Et à un moment donné, nous n’aurons pas d’autres choix que de changer de mode de production.

3 raisons factuelles d’espérer !
Heureusement, il y a aussi de bonne nouvelles.

Sur les perspectives d’abord : en 2007, la FAO a publié un rapport estimant qu’il était possible que l’agriculture biologique nourrissent 9 milliards de personne dans le monde en 2050.

Sur l’évolution actuelle des choses ensuite : l’agriculture biologique ne cesse de progresser en superficie et en exploitations. Elle représente aujourd’hui plus de 5% de la surface agricole en France. C’est encore peu mais c’est deux fois plus qu’il y a six ans…

Enfin, les agriculteurs eux-mêmes découvrent des alternatives intéressantes. Ainsi un article du Figaro raconte l’histoire d’un producteur de courgettes ayant eu recours à la musique pour inhiber un virus tuant ses cultures. L’opération a réussi, là où toutes les autres méthodes avaient échoué. Or les ondes musicales sont efficaces contres les virus, les parasites, les insectes etc. Vous avez remarqué, cet article est rangé dans la section “Economie”. C’est peut être à ce genre de détail que l’on peut percevoir les changements…




II-La MÉTHANISATION, des questions sur une USINE à GAZ. Notre ENQUÊTE




Parce qu’elle garantit leurs revenus, les éleveurs qui le peuvent se laissent tenter par la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Mais cette pratique, notamment à partir d’une certaine taille, comporte des risques pour les sols autant que pour l’avenir du monde agricole. Reporterre a mené l’enquête, dont voici les trois volets.

A-La méthanisation, l’usine à gaz qui séduit les gros agriculteurs
23 janvier 2019 / Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)


Séduits par la perspective de garantir leurs revenus, les éleveurs se lancent dans la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Reporterre a enquêté sur cette pratique subventionnée, qui suscite aussi plusieurs inquiétudes.

Éleveur depuis vingt ans, François Trubert fait partie de la première génération à avoir investi dans la méthanisation. C’était en 2011, après cinq ans de réflexion. « Je suis d’abord producteur de lait, c’est ma passion, mais financièrement ça n’allait pas, raconte-t-il. Je voulais augmenter mes revenus et gagner en qualité de vie, avoir des week-ends. » Sept ans plus tard, le pari est tenu.
D’abord producteur de lait, de céréales et éleveur de poules, il génère désormais du gaz, en l’occurrence du méthane. Son système de méthanisation lui a coûté un million d’euros d’investissement. Sa ferme, située à 15 km au nord de Rennes, à Gévezé, a bien changé et son rythme de vie aussi. « Grâce à la méthanisation, j’ai embauché deux personnes, acheté un robot de traite et j’ai trois week-ends de libres par mois. Sans elle, la ferme n’existerait plus, raconte celui qui était menuisier avant d’être éleveur. Je n’aurais pas pu continuer à cause de la charge de travail et du prix du lait trop faible. » Pourtant, selon Hervé Gorius, conseiller technique au sein de la chambre d’agriculture de Bretagne, « la méthanisation n’est pas une solution miracle. Elle s’adresse d’abord aux éleveurs dont l’exploitation est en assez bonne santé financière pour pouvoir investir ».

La méthanisation consiste à utiliser les déjections animales mêlées à des cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), des résidus céréaliers et à les mélanger dans un digesteur, aussi appelé « méthaniseur ». Cette grosse marmite chauffe la mixture à 38 °C pendant au moins 40 jours, voire, selon les installations, jusqu’à 200 jours. Du méthane se dégage de cette marmite. Il est ensuite converti en électricité et envoyé dans le réseau. La chaleur dégagée par le dispositif sert quant à elle à chauffer l’exploitation. Ce qui sort du digesteur est appelé « digestat » : un concentré d’azote, de phosphore et de micro-organismes qui seront ensuite épandus sur les terres en guise d’engrais. Ainsi la boucle est bouclée. « Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource, s’enthousiasme l’éleveur François Trubert. Je n’achète presque plus d’engrais vu que je le fabrique, je suis plus autonome sur ma ferme. »

Un succès qui fait tache d’huile : le ministère de la Transition écologique et solidaire recense 646 unités de méthanisation en France. Fers de lance de cette nouvelle filière de production d’énergie, la région Grand Est, les Hauts-de-France et la Bretagne. La région bretonne est une bonne cliente pour la méthanisation car elle est une terre d’élevage, mais aussi parce qu’elle consomme beaucoup plus d’énergie qu’elle n’en produit. Pour inverser la vapeur, la région a lancé le plan Biogaz, en complément de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2015. Ces signaux étant au vert, la Bretagne recense aujourd’hui 81 unités de méthanisation, « essentiellement des installations à la ferme d’une puissance allant de 100 à 150 kW », précise Hervé Gorius avant d’ajouter : « Mais, dans les Pays de la Loire, il y a beaucoup d’agriculteurs qui se regroupent pour mettre en place un méthaniseur commun. »

Si ce système se développe si bien, c’est parce qu’il est soutenu par les pouvoirs publics. Avec d’un côté des subventions à l’investissement, généralement de l’ordre de 20 %, et de l’autre un prix de rachat intéressant. Pour un méthaniseur de moins de 250 kW, le gaz est racheté environ 18 centimes €/kWh, et 16,5 centimes €/kWh pour un digesteur d’une puissance supérieure à 250 kW. À cela s’ajoute la prime effluents : si les effluents d’élevage représentent 60 % des ingrédients injectés dans la marmite, c’est 4 centimes de plus du kilowattheure. De surcroît, les contrats sont établis sur vingt ans avec un prix plancher garanti.

« De toute façon, je n’avais pas la passion pour le lait ». Stéphane Bodiguel, producteur de lait équipé d’un méthaniseur, résume l’équation : « Entre un prix du lait qui n’est pas garanti et qui depuis un moment est en dessous du prix de revient et un prix du gaz stable et garant, il n’y a pas photo. » 
Implanté dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, il a investi dans un méthaniseur de 610 kW. Avec la chaleur dégagée, il cultive de la spiruline, une microalgue très en vogue. Et à l’été 2019, il arrêtera la production laitière. « De toute façon, je n’avais pas la passion pour le lait. »

Le tableau semble alléchant avec des revenus à la hausse grâce à la production du gaz issu des élevages. Une incarnation de l’économie circulaire, de la « bioéconomie ». D’autant plus que les ambitions dans le domaine sont élevées. Alors que la consommation actuelle de gaz issu des élevages représente 0,25 % de la consommation totale de gaz en France, le gouvernement veut la faire grimper à 10 % d’ici 2030.
Le plan énergie, méthanisation, autonomie, azote de 2013 avait fixé comme objectif les 1.000 méthaniseurs en 2020.

Dans une étude de 2014, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) proposait des scénarios pour accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Le Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée regroupe 17 chercheurs (agronomes, hydrologues, radiologues, physiciens…) s’est intéressé à cette analyse.
D’après ses calculs, si l’on veut atteindre les 60 TWh de production par la méthanisation en 2030, il faudrait dédier 100 % de la surface agricole de trois départements à la culture de céréales intermédiaires. En effet, il ne suffit pas d’injecter des déjections pour que le digesteur fonctionne. Il lui faut aussi des cultures intermédiaires, c’est-à-dire qui ne poussent pas jusqu’à leur maturité. Coupées en pleine fleur de l’âge et injectées dans le digesteur, leur forte teneur en sucre et en carbone en fait un ingrédient nécessaire à la méthanisation.

Le digestat, engrais ou poison 
Cette perspective se confirme avec l’analyse récente menée par l’Ademe sur les perspectives du mix énergétique sur la période 2020- 2060.
Malgré de sacrés atouts dans sa poche, la méthanisation soulève donc des inquiétudes. En effet, les projets se multiplient partout en France et les oppositions fleurissent également, souvent par crainte d’une hausse du nombre de camions en circulation et des odeurs. Mais pas que. À l’image d’une poignée de maires de Seine-et-Marne, favorables à l’installation d’un méthaniseur mais pas à l’épandage du digestat.

Car c’est bien le digestat qui concentre les interrogations. Que contient-il exactement ? Est-ce réellement un bon engrais ou plutôt un poison ? Des études montrent que le méthaniseur s’apparente à un nid de bactéries, qui s‘y développent à foison. Un cocktail ensuite épandu sur les champs. Des inquiétudes se posent sur les conséquences de cette mixture sur la vie des sols, la qualité de l’eau et donc, in fine, de l’eau que nous buvons.

B-Méthanisation : un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux
24 janvier 2019 / Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)



Côté pile, la méthanisation permet de produire du gaz renouvelable et d’assurer aux éleveurs d’importants compléments de revenus. Côté face, elle présente une vraie menace de pollution des sols et d’émission de gaz à très grand effet de serre. Voici le deuxième volet de notre enquête sur ce mode de production d’énergie.

En 2014, lorsque son méthaniseur est entré en fonctionnement, l’éleveur Stéphane Bodiguel a révolutionné sa pratique. Il élève des vaches laitières, des allaitantes, il fait aussi de l’engraissement et des céréales à Sixt-sur-Aff, dans le sud de l’Ille-et-Vilaine. « J’ai repris la ferme de mes parents avec mon frère, mais je n’ai jamais eu la passion pour les animaux, encore moins du lait. À 300 euros la tonne, on est en dessous du prix de revient, c’était intenable. » C’est un reportage sur la méthanisation en Allemagne qui lui a donné l’envie de se lancer. Après cinq ans de réflexion, il a installé un méthaniseur sur sa ferme, et récemment un nouveau moteur pour atteindre une puissance de 610 kW. Autant dire un gros méthaniseur, qui ingurgite pas moins de 30 tonnes de matières par jour. La moyenne des méthaniseurs à la ferme en Bretagne tourne autour des 100, 150 kW.

Comme dans toute exploitation équipée de ce système de production de gaz, le décor change. La première chose qui saute aux yeux est le stockage des matières à injecter dans le méthaniseur, aussi appelé « digesteur ». À droite, une montagne de fumier, à gauche un tas de marc de pommes, ici des graisses issues de l’agroalimentaire. Étonnamment, ces tas de déchets ne dégagent pas d’odeur gênante. Vient ensuite le dôme, le couvercle de cette marmite géante qu’est le digesteur. Stéphane Bodiguel n’en a qu’un ; mais, au nord de Rennes, l’éleveur François Trubert en a deux. « J’ai un digesteur et un post-digesteur. Cela permet d’avoir une fermentation plus longue et d’obtenir un digestat de meilleure qualité », explique ce dernier.
En regardant par le hublot de la grosse marmite, on a l’impression de voir un énorme pot-au-feu en train de mijoter, avec de grosses bulles qui explosent à la surface de la mixture. À la différence que l’on ne salive pas devant ce spectacle.

« Consommé par le sol, le digestat s’infiltre vers les cours d’eau et les nappes phréatiques » 
À la sortie du digesteur, il y a, d’un côté, le gaz et la chaleur et, de l’autre, le digestat. Celui-là sera épandu dans les champs comme engrais, ce qu’il est en théorie.
« Le digesteur est un bain de bactéries, dit Marie-Pascale Deleume, membre du groupe méthanisation d’Eaux et rivières de Bretagne. Baignant à 40 °C, elles peuvent même devenir résistantes. » Cela inclut les bactéries, spores, parasites mais aussi les résidus médicamenteux administrés aux élevages.
Dans un travail de synthèse bibliographique, l’Irstea montre qu’une méthanisation à 40 °C maximum réduit moins le nombre de pathogènes qu’une méthanisation à 50 °C ou un compostage qui peut grimper à 70 °C. Et les systèmes les plus utilisés s’arrêtent aux 40 °C. À titre de comparaison, la teneur en pathogènes d’un digestat, via une méthanisation à 40 °C, est comparable à celle contenue dans un lisier épandu sur les champs.

Il existe des techniques d’« hygiénisation » — une période d’une heure de chauffe à plus de 70 °C — qui permettraient un meilleur « nettoyage » du digestat, mais elles ne sont pas obligatoires.
« Lorsque le digestat bourré de pathogènes est épandu, il est consommé par le sol puis s’infiltre vers les cours d’eau et les nappes phréatiques », explique Marie-Pascale Deleume. « Dans les zones karstiques comme sur les pentes des causses, l’infiltration est très rapide et va directement dans les nappes phréatiques, où nous pompons notre eau potable », dit Michel Bakalowicz, hydrologue et chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à la retraite, membre du Conseil scientifique national pour une méthanisation raisonné (CNSM)

« Une infiltration rapide signifie qu’il n’y a pas de filtration du sol ni de dilution possible. » Une eau polluée pourra être traitée en station de potabilisation avant d’arriver dans nos robinets, mais tout dépend de la technologie de la station près de chez soi. « Un traitement au chlore, comme c’est le cas dans le Lot, ne suffit pas à débarrasser l’eau de ces pathogènes », assure Liliane Reveillac, radiologue et membre du CSNM. 

« Consommer de l’eau bourrée de pathogènes » 
L’enjeu de la qualité des eaux de surface et souterraines est crucial en France. Car plus la qualité de l’eau est dégradée, plus il est onéreux de la rendre potable. Mais encore faut-il avoir les indicateurs et capteurs pour mesurer l’intensité et la nature de la pollution, et la technologie pour la traiter. Sans parler des conséquences sur la faune et la flore entre l’infiltration et notre robinet.

Et le cas de figure se présente déjà. Dans le Lot, une entreprise a demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) une homologation de son digestat afin de le vendre. L’Anses la lui a refusée au titre que « les données fournies révèlent des effets nocifs sur les organismes du sol ».

Dans ses conclusions, l’Agence explique que « les intrants [matières qui entrent dans le méthaniseur] peuvent apporter des contaminants organiques, notamment des résidus d’antibiotiques ou des bactéries antibiorésistantes ». Elle observe également des conséquences néfastes sur la reproduction des vers de terre. Le rapport de l’Anses montre également l’insuffisance des connaissances et des méthodes d’analyse dans le domaine. Même s’il s’agit là d’un cas particulier, il interpelle. Qu’en est-il des autres digestats où l’homologation n’est pas demandée ?

Chauffer les effluents agricoles à 38 °C ne permet pas d’éliminer tous les pathogènes. Certaines bactéries pathogènes, celles capables de sporuler, peuvent ne pas être affectées par la méthanisation et donc se retrouver dans le digestat épandu. Au sol alors de s’adapter pour pouvoir les digérer. Mais rien n’est moins sûr, et il y a fort à parier que ces substances vont s’infiltrer vers les nappes phréatiques, en particulier dans les régions au sol karstique.

Nous pourrions donc retrouver des bactéries dans l’eau que nous buvons. Notre corps s’en défendra plus ardemment, il pourrait aussi tomber malade, et aura besoin d’un soutien médicamenteux plus puissant. Les bactéries visées apprendront à résister.
C’est ce cycle, que l’on appelle antibiorésistance, qui est à l’œuvre. L’OMS considère que 10 millions de décès par an d’ici 2050 seront imputables à l’antibiorésistance, rapporte le ministère de la Transition écologique et solidaire.
La résistance accrue des bactéries est liée à de nombreux facteurs, comme la surconsommation médicamenteuse, dont celles des antibiotiques. Les scientifiques du CSNM craignent que la méthanisation, indirectement, participe à ce phénomène.

Le problème de l’infiltration et de la difficulté des sols à digérer ce nouveau type d’engrais tient en bonne partie à la composition du digestat lui-même. L’hydrologue Michel Bakalowicz est un spécialiste des eaux souterraines en zone calcaire. « L’azote présent dans le digestat est minéralisé, c’est-à-dire qu’il contient peu de carbone », dit-il. « Sans ce carbone, le sol et les plantes ont du mal à l’assimiler. Il va donc s’accumuler.

Ensuite, certains coins de France, comme le Lot ou la Normandie ont des sols karstiques. Ce sont des sols calcaires à structure de gruyère. En cas de forte pluie, l’infiltration vers les nappes phréatiques est très rapide. Il y a donc un risque de pollution. »

Émission de gaz à très grand effet de serre 
« Si leur méthaniseur leur pète à la figure, ils seront mal ! » Daniel Chateigner, physicien, n’y va pas avec le dos de la cuillère. De fait, l’implantation d’un méthaniseur relève du régime des ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement). En cas d’accident, les conséquences pourraient être rudes. Mais la réglementation a été assouplie en juin 2018. Si le méthaniseur consomme moins de 100 tonnes de matières par jour, un enregistrement auprès de la préfecture suffit.

Au-delà, le régime de l’autorisation implique une enquête publique d’un mois pour recueillir l’avis du public. Mais, dans la mesure où un gros méthaniseur de 610 kW consomme 30 tonnes par jour, peu de projets sont désormais concernés par l’enquête publique.

Le physicien explique que la méthanisation est réputée vertueuse pour sa faible émission de gaz à effet de serre, « mais c’est faux ». « Déjà, lorsque les bâches qui couvrent les digesteurs se détériorent, vous avez une fuite de méthane. » L’Irstea nuance et explique que les risques de fuite se situent plutôt au niveau des soupapes de sécurité et des canalisations. L’enjeu est de taille car une étude de l’Irstea est en cours pour détecter et évaluer ces fuites.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) estime que le taux de fuite potentiel se situe entre 0 et 10 %, mais la faiblesse des données disponibles rend pour le moment l’évaluation délicate.

Mais ce qui préoccupe le plus Daniel Chateigner, c’est le protoxyde d’azote. « Le digestat est très volatil, l’ammoniac se disperse très facilement dans l’air. A son contact, il s’oxyde et va développer du l’apparition de l’oxyde d’azote, un polluant pris en compte dans les mesures actuelles de la pollution de l’air. Mais aussi, le développement de particules fines.

Pour éviter ces problèmes dus à la volatilité du digestat, certaines mesures sont déjà en vigueur. « Nous recommandons de couvrir les fosses de stockage de digestat, explique Hervé Gorius, conseiller technique la chambre d’agriculture de Bretagne, et d’utiliser des pendillards pour épandre le digestat sur les terres au ras du sol, et éviter ainsi une dispersion. » Des mesures que les chercheurs du CSNM jugent insuffisantes.

III-La méthanisation risque d’accélérer la concentration des fermes
25 janvier 2019 / Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)



Produire du gaz à partir de l’agriculture offre une nouvelle source de revenus pour les éleveurs, mais rebat aussi les cartes du monde agricole. Le développement des méthaniseurs bouscule le marché des déchets, intensifie la concurrence entre les cultures, pousse à la concentration des exploitations…



La méthanisation permet de produire du méthane à partir des effluents agricoles. Elle constitue ainsi une nouvelle source d’énergie et dégage de nouveaux revenus pour les éleveurs. Elle ne présente donc a priori que des avantages. Sauf que le digestat, la substance produite une fois le méthane extrait, peut contenir des pathogènes et permettre à des micro-organismes de devenir plus résistants. Et le digestat est épandu sur les champs comme engrais. Voilà un hic. Au contact de l’air, le digestat libère également des molécules qui vont se transformer en gaz à effet de serre, mais aussi des polluants responsables de la pollution de l’air.

Deuxième problème.
Les difficultés de ce mode de production d’énergie se révèlent dans l’air et le sol, comme on l’a vu dans le deuxième volet de notre enquête, mais aussi dans le paysage agricole. Stéphane Bodiguel, comme François Trubert, les deux agriculteurs que nous avons rencontrés, et une petite centaine d’éleveurs bretons, ont décidé de se lancer dans la méthanisation. « Entre un prix du lait non garanti qui, depuis un moment, est passé en dessous du prix de revient et un prix du gaz stable et garanti, il n’y a pas photo », dit Stéphane Bodiguel.

« L’équivalent de trois départements seront consacrés à 100 % aux cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.) pour alimenter les méthaniseurs »
Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à choisir la méthanisation au détriment de l’élevage. Aux vues des faibles revenus des éleveurs, des problèmes de surendettement, de la surcharge de travail, le choix est bien compréhensible.
Mais, si on sort de l’échelle individuelle pour se placer à l’échelle régionale et nationale, les conséquences actuelles et à venir du développement de la méthanisation font froid dans le dos.

Le méthaniseur, aussi appelé digesteur, se nourrit de plusieurs tonnes de substrat par jour. Le substrat se compose généralement d’une bonne part de déjections animales, suivies de cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), de déchets de l’agroalimentaire, de déchets verts (coupes de pelouse, de bords de route) et, parfois, de boues de station d’épuration. C’est le savant mélange de ces ingrédients qui permet de produire un maximum de méthane à réinjecter dans le réseau, mais aussi un digestat qui servira d’engrais.

Il y a encore quelques années, l’agro-industrie payait pour se débarrasser de ses déchets. « Ça allait jusqu’à 90 euros la tonne, rappelle François Trubert, éleveur et producteur de gaz près de Rennes, maintenant, elle les vend jusqu’à 20 euros la tonne. » Dans l’équation économique, ça a de quoi changer la donne et renverser une rentabilité auparavant garantie. « Moi, je refuse d’acheter des déchets, je trouve que ce n’est pas normal. »

Stéphane Bodiguel, éleveur et producteur de gaz, fait lui le choix inverse : « Il n’y a presque rien qui vient de ma ferme. J’achète du fumier à mes voisins, des déchets céréaliers, des résidus d’huile de colza et de tournesol, du marc de pomme et de citron. » Ses dépenses pour acheter des déchets explosent, mais sa production de méthane lui permet de rester bénéficiaire.

Pierre Aurousseau est un agronome à la retraite, membre du Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée (CSNM). Selon lui, si on continue dans cette voie, les méthaniseurs vont se multiplier et de nombreuses terres seront consacrées à la production de cultures destinées au digesteur. « Avec le CSNM, nous avons fait le calcul à partir des projections de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Si les objectifs gouvernementaux sont atteints, l’équivalent de trois départements seront consacrés à 100 % aux cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.) pour alimenter les méthaniseurs. Et lorsque nous n’aurons plus assez de place pour les élevages, nous importerons des effluents à l’étranger.

C’est ce qu’a fait l’Allemagne en achetant des effluents en Pologne. On marche sur la tête ! » Pierre Aurousseau cite à l’appui de ses propos un documentaire d’Arte diffusé en 2013. Et évoque le risque de concurrence entre les cultures pour nourrir les animaux et celles pour nourrir le digesteur.
« Notre interprétation est que cet élevage a été créé pour alimenter le digesteur en premier lieu » 
Pour Jean-Marc Thomas, porte-parole de la Confédération paysanne de Bretagne, « la méthanisation ne répond absolument pas aux besoins des agriculteurs. Le besoin premier est une juste rémunération. Le choix politique est d’aller vers la méthanisation pour trouver un complément de revenus pour ceux capables d’investir, et pas de prendre le problème à la racine : des prix trop faibles, non rémunérateurs ».

Et le choix est vite vu. Certains lâchent l’élevage au profit de la méthanisation. Une production plus rémunératrice avec un prix plancher garanti sur vingt ans, il y a de quoi être tenté. Surtout que la méthanisation ouvre de nouveaux débouchés : une partie du méthane extrait est convertie en électricité pour être réinjectée dans le réseau. Une autre, sous forme de chaleur, chauffe l’exploitation et la maison mais peut aussi créer de nouveaux débouchés prometteurs, tels qu’un atelier de séchage ou une production de spiruline, comme chez Stéphane Bodiguel. Cette microalgue réputée pour ses qualités nutritionnelles a le vent en poupe. En discutant autour d’un café et d’un chocolat à la spiruline, Stéphane se montre franc : « On n’avait pas la passion du lait et des bêtes. Aujourd’hui, ce qui m’intéresse et me passionne, c’est la méthanisation et la spiruline. Je vis avec mon temps. » 

Cette diversification heureuse de son exploitation pose tout de même question. Si tous les éleveurs font le même choix, que restera-t-il ?
Une interrogation renforcée par certains projets de méthanisation qui font de l’élevage d’abord un fournisseur d’effluents. Ainsi, un méthaniseur d’une puissance de 1,2 MW a été inauguré en juin 2018 à Montauban-de-Bretagne, à 35 km de Rennes. Cette installation est alimentée par les effluents d’une quinzaine d’exploitations avoisinantes.

Ce qui a mis la puce à l’oreille d’Eaux et rivières de Bretagne est que, une fois le projet monté, une demande d’autorisation pour la création d’un élevage de 144.000 poulets a été déposée et acceptée. L’alimentation du digesteur fait entièrement partie du modèle économique de l’exploitation. « Notre interprétation est que cet élevage a été créé pour alimenter le digesteur en premier lieu », explique Marie-Pascale Deleume, membre du groupe méthanisation de l’association. Un sentiment renforcé par l’absence de plan d’épandage pour l’exploitation et le méthaniseur. En effet, toute exploitation doit avoir un plan d’épandage : des terres pour épandre ses effluents à des périodes et selon des quantités définies par la réglementation. Mais rien dans le cas présent. Étonnée, l’association a interpellé les autorités, qui ont expliqué que le digestat produit par le méthaniseur serait épandu sur les terres d’agriculteurs voisins. 

« On voit donc, reprend Marie-Pascale Deleume, que ce méthaniseur n’est pas destiné à améliorer les systèmes des exploitations, mais à produire du gaz. Puis on s’arrange pour le digestat. »

Cette inversion des logiques avait déjà été dénoncée dans le cas emblématique de la ferme-usine des Mille Vaches. Grâce aux subventions et au prix garanti pour le rachat du gaz, la méthanisation était devenue l’activité principale, à partir des effluents des bovins, et la production de lait, une activité secondaire.
Et Pierre Aurousseau, agronome retraité va même plus loin : « Avec une méthanisation rentable, il sera possible de tirer les prix de vente des porcs et du lait vers le bas. Ce qui va accélérer la disparition des fermes les plus fragiles et accroître la concentration des autres. » 

Si une exploitation tire son chiffre d’affaire de la méthanisation, à quoi bon se battre pour des prix élevés sur la partie élevage de l’activité ? À l’inverse, pourquoi pas tirer ces prix vers le bas et prendre de nouvelles parts de marché ? Sauf qu’à ce jeu, ceux qui vivent de l’élevage ne pourront pas s’aligner sur des prix tirés à la baisse, des prix déjà en-dessous du prix de revient. Ils seront poussés, par la force des choses, à mettre la clef sous la porte. De quoi libérer des terres, intéressantes à racheter pour agrandir des exploitations existantes.

« La méthanisation doit s’adapter aux moyens et à la taille de la ferme, et pas le contraire » 

Malgré les nombreuses limites soulignées tout du long de cette enquête, les acteurs les plus critiques se montrent également, pour certains, optimistes. Il en va ainsi de Daniel Chateigner, chercheur physicien à l’École nationale supérieure (ENS) d’ingénieurs de Caen et membre du CSNM, avec Pierre Aurousseau. « Plus je fouille cette question de la méthanisation et plus je me dis qu’il faut en profiter mais seulement si on utilise de vrais déchets. » Mais, pour le moment, les études sur les conséquences environnementales et sanitaires manquent.

François Trubert, éleveur ayant investi dans la méthanisation, fait à sa façon figure de modèle. « S’il n’y avait pas eu la méthanisation, dit-il, la ferme n’existerait plus aujourd’hui, à cause de la surcharge de travail et du prix du lait. Aujourd’hui, j’ai davantage de revenus, j’ai embauché, j’ai acheté un robot de traite et j’ai trois week-ends par mois. Et puis, surtout, ma ferme est beaucoup plus autonome. Je n’achète presque plus d’engrais, la rotation des cultures est bien rodée : ma ferme est une économie circulaire. »
Comme Bruno Mahé, de l’agence locale de l’énergie des Ardennes, l’expliquait déjà à Reporterre en 2014 : « La méthanisation doit s’adapter aux moyens et à la taille de la ferme, et pas le contraire. » Des inquiétudes palpables pas plus tard que fin décembre 2018, lorsque la Confédération paysanne a envahi un site dans la Sarthe où doit s’implanter un méthaniseur.
Le syndicat dénonce « les dérives de la méthanisation et d’un modèle industriel qui accaparent des terres, gaspillent des productions qui ne servent plus qu’à alimenter des méthaniseurs et non à nourrir des animaux ».

Avant de prêcher pour « une méthanisation qui s’inscrive dans un projet qui rémunère les paysan-ne-s, leur permette de vivre de leur métier, et ce sans avoir besoin d’accaparer des terres. Face à la course en avant des pouvoirs publics, nous demandons que les aides publiques consacrées à la méthanisation soient plafonnées et dégressives ».


Mobilisation citoyenne légitime

III-RENCONTRE avec Lydia et Claude Bourguignon : la MÉTHANISATION est-elle compatible avec une AGRICULTURE DURABLE ?   23 mai 2019 - Université Lille


Lydia et Claude Bourguignon


Une rencontre qui a suscité un afflux de participants puisque dès que l'annonce a été faite, ce sont plus de 350 inscriptions qui nous ont été adressées : bien sûr la notoriété de Lydia et Claude Bourguignon constituait un attrait majeur mais le sujet abordé aussi !
Une rencontre dans le droit fil de l'engagement de l’association EDA Environnement et Développement Alternatif depuis sa création en 1990.

Le souci de la qualité des sols a été fondateur et nous n'avons eu de cesse de révéler les pollutions qu'ils subissent, de rechercher et proposer les solutions pour les prévenir, les limiter et si possible les réparer.
Aujourd'hui, la méthanisation se développe partout en France et notamment en région Hauts de France : considérée comme une source d'énergie renouvelable de proximité pouvant de plus apporter des compléments de revenus aux agriculteurs, elle inquiète par ailleurs sur les effets de long terme sur les sols qui reçoivent les digestats. Les riverains craignent les odeurs mais aussi les flux de camions nécessaires à cette activité.

Le sol est avant tout nourricier.
 Cette soirée conforte notre objectif : ne jamais dissocier santé et environnement.
Introduction de Grégoire Jacob, Président d’EDA Les actions d’EDA sont guidées par :
La Transparence : lettres d’informations, rencontres, conférences,... la transversalité entre air, eau, sols, énergie, agriculture, aménagement du territoire, déplacements.. L’association a une approche globale des enjeux et propose de réfléchir à des solutions durables, et qui s’inscrivent dans un temps long.

EDA a un lien intime avec la question des sols notamment depuis le projet autour de Métaleurop. Elle a ensuite réalisé un guide sur les phytotechnologies et a travaillé sur un projet à Halluin autour de sols pollués par les dioxines : il s’agissait d’encourager la recherche, de comprendre l’impact des dioxines sur les légumes racines en associant les habitants à ces enjeux et de tenter de les éliminer grâce à l’action de champignons microscopiques.

Les activités agricoles de qualité, le développement de l'agriculture en ville sont deux thèmes particulièrement suivis par l'association EDA car en harmonie avec notre fil rouge santé/environnement et notre souci permanent de la qualité des sols : c’est dans ce cadre qu’intervient cette conférence.

Présentation des intervenants
 : Lydia et Claude Bourguignon sont des ingénieurs agronomes, spécialistes mondialement reconnus sur les sols. A la tête d’un laboratoire sur la microbiologie des sols, ils font aussi un travail de terrain pour sensibiliser les agriculteurs au fonctionnement microbiologique de leur sol et les aident à (re)trouver un sol vivant pour des cultures plus qualitatives.

Intervention de Claude et Lydia Bourguignon
La méthanisation est un sujet qui pose problème pour les agriculteurs et les riverains. L’objectif de cette conférence n’est pas de dire « c’est bien ou ce n’est pas bien » mais d’apporter la connaissance sur les enjeux et les risques pour les sols.


Le monde agricole a globalement une méconnaissance « scientifique » de ses sols, il peut donc être influencé pour utiliser certains procédés, dont ceux de la méthanisation, mais sans connaissances de fond. Il ne s’agit pas d’accuser les agriculteurs mais il faut accuser le système qui les a amenés là : le manque de connaissance. La technique est proposée aux agriculteurs mais pas la science, pourtant c’est ce dont ils ont besoin. Il faut repartir de la base : étudier la microbiologie des sols pour faciliter le rôle de la micro faune.

Préambule pour bien comprendre le fonctionnement d’un sol : quelles sont les lois des sols ?
L’état des lieux des sols est aujourd’hui catastrophique : érosion, salinisation, taux de matière organique qui a fortement baissé depuis les années 50, déforestation qui repart notamment au Brésil, effondrement de la biodiversité (les champignons ont quasiment disparu alors qu’ils font l’humus, la moitié du sol), urbanisation des sols, pollution par les métaux lourds, acidification, déséquilibre des engrais,... aujourd’hui, c’est l’inverse d’une agriculture durable !

Objectif simple : « ÊTRE HUMAIN »

Le sol est avant tout un patrimoine pour nourrir et les générations à venir risquent de manquer de sol capable de répondre aux besoins d’une population en constante augmentation.

Les problématiques :
Le sol est un milieu dynamique qui bouge et qui change de structure ; or l’usage d’engins agricoles toujours plus lourds conduit à une compression du sol, les racines ne peuvent plus plonger profondément et la microfaune ne peut plus exercer son action d’aération et de drainage des eaux pluviales.
Les forêts sont un exemple typique de sols de bonne qualité : ils sont perméables (80 % de « vide » dans les sols de la forêt), ce qui permet à l’eau et à l’air de s’infiltrer. Il y a une faune endogée profonde qui permet de renouveler le sol en profondeur.

La vie dans les sols ce sont des composés minéraux et de la matière organique. C’est grâce à la faune du sol que le complexe argilo-humique se forme : les animaux (collemboles, acariens, vers de terre et autres,...) remontent les éléments à la surface du sol, ils permettent l’aération et donc un fonctionnement vertueux du développement des bactéries en aérobie (au contact de l’air). Dans la forêt, il y a 1 à 4 tonnes à l’hectare de vers de terre, dans les sols agricoles, moins de 100 kg à l’hectare.

La présence de cette faune est un indicateur précieux de la qualité d’une terre agricole : le constat de la dégradation inquiétante des sols s’explique par la disparition de la faune des sols. Cette faune ne s’implante pas, elle ne se développe que sur place !
Il faut des minéraux dans le sol pour la qualité des aliments : le sol prend 94 % de sa matière sèche dans l’atmosphère en prélevant 2 atomes dans celle-ci. Le sol ne fournit que 6 % du poids des plantes mais 24 atomes (c’est la qualité gustative, les arômes et les vitamines,...) qui rentrent dans la plante grâce aux microbes.

Un système racinaire diversifié qui plonge à des profondeurs différentes est bon pour le sol car chaque plante donne au sol une qualité différente. Il faut des champignons dans les sols et des bactéries qui se développent en aérobie (en contact avec l’air) : le métier d’agriculteur est d’apprendre à faire fermenter son sol en aérobie et non en anaérobie.

A quel niveau de dégradation en sommes-nous ?
Aujourd’hui on a beaucoup de sols fragiles sous lesquels la faune a disparu. Pourquoi ?

L’eau de pluie ne pouvant plus s’infiltrer sur des sols durcis par les engins agricoles trop lourds, de ce fait inutilisables via les racines, cela implique une irrigation massive avec de l’eau qui vient des nappes profondes. Cette eau trop souvent chargée de polluants pour les sols (nitrate, azote,...) acidifie et détruit la matière organique, et c’est un cercle vicieux qui s’enclenche.

Par ailleurs, les labours profonds de plus en plus pratiqués notamment après les récoltes de céréales tuent le sol : les pailles enfouies dégagent de l’ammoniaque toxique pour les plantes et les racines.
A cela s’ajoute un phénomène de dégradation chimique : l’utilisation des engrais brûle la matière organique.
Avant l’usage massif d’engrais après la guerre, les sols avaient 4% de matière organique et aujourd’hui 1 à 2 % maximum : l’excès d’un élément chimique provoque un déséquilibre et un élément implanté ne peut être enlevé ! Rééquilibrer un sol prend du temps.

Quand un sol est en bonne santé, le complexe argilo-humique produit du calcium, du magnésium, du fer mais quand ces minéraux disparaissent à cause de l’érosion hydrique, les argiles ne sont plus retenues et partent dans les rivières avec le ruissellement : les sols « ne tiennent plus », ce qui entraîne des inondations. Ce sont les labours répétés et les ravines qui s'ensuivent qui accentuent la dégradation des sols. La pluie est accusée à tort.

Pour que le sol soit maintenu dans son activité biologique, il doit être couvert tout le temps même en hiver (paillage, semis directs sous couvert,...). Les arbres et les haies permettent également de retenir la terre. L’arbre est le grand régulateur de la biosphère. Ce sont les seuls qui remplissent les nappes quand il y a un excès d’eau. De plus, les feuilles qui tombent des arbres sont attaquées par les champignons, et produisent donc de l’humus et des sols fertiles.

Comment réparer les sols ?
Ce n’est pas l’azote qui « répare » les sols mais la matière organique produite par l’épandage de paille, tonte, feuilles,... pour garder l’humidité, la fraîcheur. Là où les sols sont en très mauvais état, replanter des haies est indispensable, tout comme broyer des rameaux et les mettre sur la terre (technique du bois raméal fragmenté). La dégradation qui s’ensuit grâce aux champignons transforme le tout en matière organique, le cercle vertueux est relancé.


Le développement de l’agroforesterie est aussi un moyen de restauration des sols tout comme mettre un couvert diversifié pour des enracinements à différents niveaux, permet à chaque plante de remonter des minéraux différents.
Quand le sol est « parti », et que seule la roche demeure, le sol n’est plus restaurable car il n’existe plus. Par contre, en 5 ans, avec une terre oligo-calcaire c’est possible.
Si les sols sont acides comme en Bretagne, c’est plus difficile. La durée de la restauration des sols dépend aussi du climat, des rotations, et du type de cultures,... Elle dépend en fait de l’histoire du sol.

A propos de la méthanisation ... 
Cette pratique est en forte augmentation car elle bénéficie de nombreuses subventions et la technique est présentée comme une source d’énergie durable et de revenus pour les agriculteurs.
D’ailleurs, il n’est pas normal que ce soit la méthanisation qui permette de soutenir économiquement un agriculteur !

Liste « Unités de méthanisation »
Son métier c’est l’élevage et la culture : cela traduit un dysfonctionnement majeur de leur situation. Le futur de l’agriculture et sa compétitivité, c’est le terroir, la qualité et les variétés anciennes et surtout le juste prix dû à de bons produits.

Est-ce compatible avec la fertilité des sols ?
Toute la question est de savoir quel type de digestat est produit : qu’est-il exactement épandu sur les sols ? Il faut savoir que les méthaniseurs ne travaillent pas qu’avec du végétal : mais aussi avec des déchets agroalimentaires, d’abattoirs, des lisiers, des déchets pharmaceutiques,... Les charognes ne sont pas bonnes pour les sols, cela provoque notamment le phénomène des racines neigeuses.


Un digestat est effectué en anaérobie (sans contact avec l’air) et les microbes produits en anaérobie sont tous toxiques, le plus souvent malodorants et comportant des salmonelles par exemple. Pour supprimer ces germes, il faut chauffer à 100 ° : est-ce le cas dans les digestats ?
Le digestat doit être impérativement analysé avant d’être épandu.
Il faut que le rapport carbone/azote, qui doit être propre à chaque culture, soit indiqué et communiqué aux agriculteurs avant épandage. La forme organique de l’azote dans le digestat n‘est pas le même que dans les composts et n’est pas forcément adaptée aux sols concernés.

Un digestat produit en anaérobie a le même impact que l’épandage de fertilisants chimiques. C’est un argument pour encourager la méthanisation, mais son impact sur le sol pose autant de problèmes à long terme.
Pour évaluer l’impact du digestat de méthanisation sur les sols, il faut des études sur plusieurs années sur l’évolution du sol. Les études doivent porter sur un comptage annuel de la faune du sol (collemboles, acariens, vers de terre) et sur le taux d’azote.

L’argument couramment utilisé à savoir « le méthanisateur, c’est le même principe que l’appareil digestif d’une vache... » est une analogie douteuse car les vaches digèrent en aérobie (avec l’air qu’elles avalent en ruminant en prairie) et donc, elles produisent peu de méthane. Par contre les vaches élevées dans des fermes industrielles ont des selles liquides et dégagent du méthane, elles sont devenues un méthaniseur ! D’ailleurs, la ferme des 1000 vaches a été faite pour la méthanisation et pas pour le lait.

Lydia et Claude Bourguignon ont été sollicités pour analyser des sols recevant du digestat (dans la région de Cahors) composé de matières végétales, animales, de lisier,.... Ils reçoivent des prélèvements avec et sans digestat. L’activité biologique augmente avec ce digestat mais ce sont des microbes pour détoxifier les boues. C’est une activité liée à l’anaérobie et donc toxique.

Sur cette étude en particulier, après comparaison des sols avec et sans épandage, l’épandage fait diminuer drastiquement la faune du sol. La faune ne tient pas le coup soumise aux digestats liquides étudiés, trop azotés, qui brûlent aussi certaines cultures.

L’idée ce n’est pas d’être « contre » la méthanisation mais de pratiquer une réelle transparence sur les produits soumis à méthanisation et à quels sols sont dédiés les digestats. De nombreuses années seront nécessaires pour réparer d’éventuelles erreurs. Des études sur l’impact de la méthanisation sur plusieurs années sont donc indispensables pour éviter qu’un problème n’arrive dix ans plus tard sans solution de court terme.

La transparence totale est indispensable tout au long du process depuis la fabrication jusqu’à l’épandage. Et même si le digestat est soumis à un plan d’épandage donc à analyse, de nouvelles analyses réglementaires qui prennent en compte le comptage de la faune s’imposent.
Les études sont à mener dans chaque unité de méthanisation et constituent une garantie pour les agriculteurs. Si la faune est présente et qu’elle se maintient, c’est que le digestat n’est pas toxique pour le sol.

Au regard de l’état actuel et grave de la dégradation des sols, le développement de la méthanisation n’est pas opportun.
Claude Bourguignon : « Si j’étais agriculteur, je ne mettrai pas de digestat sur mes sols.
Il n’est pas obligatoire de tuer les sols pour nourrir les hommes ! »




Raymond Lacombe : un authentique
grand président de la FNSEA (1986-1992)



Biodiversité
Biodiversité saccagée

La CONFÉDÉRATION PAYSANNE s'est également exprimée :


Agriculture intensive, modèle MORTEL :
cap urgentissime vers l'AGROÉCOLOGIE


Sans aucune surprise, la position "avis favorable" du commissaire-enquêteur et du préfet, n'ont pas du tout tenu compte de l'opinion des citoyens majoritairement opposés lors de l'enquête...

II Linky... 5G… TRANSHUMANISME

La pollution électromagnétique sera probablement l'AMIANTE du 21ème siècle. Le compteur LINKY n'est pas obligatoire.

Compteur linky non obligatoire

Comme pour la méthanisation agricole, Linky et 5G font partie de la folie, non démocratique du monde. Partout des collectifs de citoyens se montent, des procès se tiennent :

Action justice 243 anti-linky

Sans commentaire

Philippe GUILLEMANT, le "nobélisable", évoque la 5G ET LE TRANSHUMANISME en relation avec le véritable débat  PRO-MASQUE ou ANTI-MASQUE
6 SJ - Un mot sur Philippe G :
La simplicité n’est pas en contradiction avec le génie, comme le prouve l’ami Philippe Guillemant. C’est un génie, chercheur au CNRS, il fut « cristal du CNRS », une sorte de prix Nobel des chercheurs, il fut expert mondial de « l’Intelligence Artificielle », on lui a proposé des fortunes pour certains travaux. Il a refusé parce que ces financements sentaient "très mauvais" et auraient nourri la branche diabolique "tranhumanisme". Il travaille, à la suite de Jung sur la synchronicité, en s’appuyant sur les connaissances du cerveau et de la physique quantique. 
Dans ses ouvrages, ses interventions, son schéma de deux avenirs stables, il nous parle de « double causalité », il peut être déroutant, il peut être pris, comme je l’ai entendu, pour un fantaisiste, pour un gourou, il nous dit que « l’intention est la mémoire du futur »… Il est probablement en train de construire une science non déterministe, non matérialiste, où le lien est fait entre la science et la spiritualité par le biais de la CONSCIENCE. Intuitivement, je me retrouve totalement, comme beaucoup d'autres, dans ses recherches opérationnelles : j'insiste, il nous faut urgemment choisir entre la branche « transhumanisme » pour une petite fraction de l’humanité ou la branche de pleine humanité pour tous. Dans le ring/arène Facebook, il s’est exprimé sur le port ou non du masque, et, même si vous êtes sceptiques, dites vous « Et si c’était vrai ? Et si c’était faux ? ». Ne censurons jamais l'information, très souvent, "plus ou moins vraie" ou "plus ou moins fausse".
L'intelligence collective, c'est, à mes yeux, l'information partagée, base de coopérations potentielles.
Philippe Guillemant
Philippe Guillemant :

 "Cette question est devenue trop virulente et elle oppose des amis chers « anti-masque » à d’autres amis chers mais « pro-masque », dans un débat où l’objectivité est impossible. En fait, nous sommes tout simplement devant un choix de société qui dépasse les frontières de la raison
Je ne suis personnellement ni réellement anti-masque ni pro-masque, je suis seulement contre l’obligation du port du masque pour les raisons que je vais maintenant expliquer.
Les « pro-masques » et plus précisément ceux qui sont pour l’obligation du port du masque sous-estiment grandement le fait que le masquage est un prélude à la vaccination, qui est elle-même un prélude à l’identification numérique puis au traçage humain qui s’ensuivra naturellement, avant de nous conduire en très peu de temps à l’ère transhumaniste, introduite par l’analyse temps réel de tous nos gestes, actes, déplacements et rencontres par des programmes, ma spécialité. Or cette perspective est à mes yeux bien plus grave que n’importe quelle bombe atomique ou guerre mondiale…
Grâce à la technologie qui va nous entourer sous forme d’ondes 5G et d’objets connectés, nous serons identifiés 24h sur 24 et par simple triangulation nous serons également localisés avec une précision disons à la louche 100 à 1000 fois supérieure à celle du GPS de votre mobile : de quoi permettre à un programme d’identifier exactement ce que vous êtes en train de faire et avec qui. Tout le monde sera conduit à se méfier de tout le monde et à essayer de trouver des leurres dès que son comportement a besoin de sortir de l’ordinaire. Le droit de ne pas se faire tracer sera un luxe réservé à une élite suffisamment riche…
Pour en revenir au traçage, attention aux amalgames d’incompétents : le mobile surveillé par la CIA est un instrument de totale liberté à coté de ce qui nous attend et je sais de quoi je parle en tant qu’ingénieur expert en I.A. Il y aura évidemment des lois qui interdiront certaines exploitations des informations concernant nos gestes, nos actes, nos déplacements et rencontres, mais ces lois n’empêcheront pas les programmes de fonctionner. Je vous laisse alors deviner les perspectives, qui seraient bien trop longues à développer.
Le plus grave dans tout cela est que l’humain perdra son âme.
En un mot, l’humain sera terminé.
…je suis donc optimiste, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire et juste attendre. Il faut juste éviter la peur et la violence. Préparez vous à l’hiver 2020-2021 que j’entrevois comme très difficile.
Je vous ai écrit tout cela pour que vous compreniez que même s’il fallait risquer dix millions de morts pour éviter cette ère transhumaniste, ça vaudrait le coup de les risquer. Et ceci d’autant plus que la mort est une illusion, expression à prendre ici dans plusieurs sens ».

7 SJ Peut-être serez-vous surpris de la virulence de mon ami nobélisable Philippe G. quant au transhumanisme. Il aimerait avoir tort, comme moi bien sûr, mais hélas, tout concorde. 
Cher lecteur, qui que tu sois (président de la République, préfet, commissaire au plan, maire, citoyen, ancien, jeune...), apprends et n'oublie jamais les deux schémas initiaux (les deux branches de Philippe G. et les 4 catégories : grands prédateurs, marionnettes, éveilleurs, dormeurs/apeurés). 

N'oublie jamais, que tu es d'abord un ÊTRE HUMAIN, que tu es responsable formel ou informel, que tu as une conscience et que tu as le choix d'être, soit un prédateur, soit une marionnette, soit un éveilleur, soit un dormeur/apeuré. 

Écoutons encore, parmi tous les initiés, un philosophe belge, Michel Weber, qui a écrit un ouvrage sur ce diabolique transhumanisme, vers lequel nous allons à grands pas (linky, 5G, tracage...) :

Michel Weber :

https://www.yvesmichel.org/covid-1984-ou-la-verite-politique-du-mensonge-sanitaire/


Contre le totalitarisme transhumaniste : les enseignements philosophiques du sens commun.
Le transhumanisme s'impose comme une nouvelle croyance. Il préconise l’utilisation d’innovations technico-médicales afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales pour concrétiser l’espérance prométhéenne : guérir, améliorer, transcender. Mais quels sont ses fondements idéologiques ? Quels sont les intérêts et motivations de ses partisans ? Michel Weber montre qu’une autre réalité se cache
sous les prétextes émancipateurs : la volonté de tout prévoir, anticiper, contrôler

Cette société de l’hypercontrôle nous plonge davantage dans l’hyperindividualisme. Le transhumanisme apparaît alors comme l’aboutissement d’une doctrine technocapitaliste, d’un long processus de destruction des conditions de la vie authentique en général et de la démocratie en particulier. À travers une approche philosophique, Michel Weber livre un solide contre-argumentaire aux thèses transhumanistes et interroge la place actuelle et future de la technique dans l’évolution de nos sociétés et de l’humanité.

La "saturation électromagnétique" = AMIANTE du 21ème siècle ???








De plus en plus de villes prennent conscience
de la fuite en avant qu'est la 5G


Après la folie "MÉTHANISATION, 5G"... , tous les jours sans exception, des décisions surprenantes, stupides ou désolantes pour l'avenir se prennent : les néonicotinoïdes sont de retour, et d'autres encore... 

Le COMBAT des 1% contre les 99%
 4 catégories d'êtres humains (avec % indiqués discutables) : 
prédateurs (1%), marionnettes (4%), éveilleurs (5%), dormeurs/apeurés (90%)



"C’est criminel de faire croire aux gens
qu’il y a un plan B, une planète B,
qu’on va faire une civilisation martienne !"
Constat : Humanité en raccourci


Évolution de l’humanité ?

ATTELAGE d'AVENIR ???

Commentaire indispensable :...
Quelle tristesse de voir ces "vieilles manoeuvres politicardes" en marche vers 2022. La France ne mérite-t-elle pas mieux ? Je connais très bien Bayrou, il me connaît mais très peu et n'a jamais manifesté d'intérêt à mes interpellations respectueuses. Maire, président de ma communauté d'agglomération, président du pays de Béarn, "Haut Commissaire au Plan", président du parti MODEM, etc, etc : ce cumul est surréaliste et, sans aucun doute, hélas totalement inefficace, pour aller au-delà des discours. Ne parlons pas de Macron, qui a profondément déçu et n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce serait bien de sortir de la "cour de récréation". 
Aussi je vous déconseille fortement cette "vieille politique" mais je pourrais vous conseiller, par exemple, un jeune ami de longue date, inspirateur majeur et initiateur de la "convention citoyenne pour le climat", Cyril Dion. Par exemple regardez sur un moteur de recherche " FranceTVInfo : votre instant politique du lundi 14 décembre 2020".

No comment !


VACCIN controversé



ABSENCE de CONFIANCE = MÉFIANCE




III TRANSITION de la FOLIE vers l'ESPOIR

Et pourtant, à contrario, il existe de multiples témoignages qui prouvent qu'il existe, encore un petit ESPOIR avec des alternatives à cette folie transhumaniste. 

En cette période de COVID-19, hélas probablement durable, des citoyennes souvent, prennent de magnifiques initiatives pour faire face aux carences constatées, en lançant rapidement des opérations de confection de masques et de blouses distribuées ensuite, souvent gratuitement, là où elles ont recensé les besoins. Je veux témoigner de l'exceptionnelle réactivité et efficacité de cette véritable "start-up" solidaire, créée à Angaïs (64). MERCI mille fois à l'initiatrice et dynamique créatrice Chantal, de Lagos, ainsi qu'à toutes ces femmes qui, souvent, dans l'indifférence et sans aucune reconnaissance des autorités, ont su assurer. BRAVO à Chantal C qui a témoigné ci-dessous, en remerciant son équipage, une fois les missions remarquablement accomplies :




8 AM : cher SJ, après ce magnifique témoignage des citoyennes, contrastant avec la FOLIE des "responsables", en accélération suicidaire vers la catastrophe 5G, Transhumanisme..., comme tu l'as exprimé, tu vas évoquer l'ESPOIR qui t'habite encore un peu, malgré tout. 
Ton blog transmission/recherche se voulait un projet-témoignage avec une unique question :
"Comment construire tous ensemble un monde plus fraternel ?". 
Il va s'achever après plus de 20 ans d'émissions/épisodes, avec la réponse d'une vie :
 "La discrète ChartA4S, un projet-témoignage enthousiasmant d'urgente humanisation !?". .... 

Je crois avoir compris que ceci est ton dernier épisode de ton blog. Aussi, en guise de TRANSITION vers ce petit ESPOIR, j'aimerai que tu répondes, à coeur ouvert, à des questions, que peuvent se poser des lecteurs qui ne te connaissent pas, pour donner crédibilité à tes propos.  :



1-Le projet "ChartA4S" que tu as expérimenté au fil d'une vie, en divers terroirs, est, nous dis-tu, particulièrement pertinent, notamment en situation de crise désespérée. Pourquoi ?
Parce qu'il est simple, parce que chacun peut y contribuer, parce qu'il est compatible avec tous les projets qui vont dans le sens des valeurs de sagesse universelle : le BEAU, le BON, le BIEN...

2-Quelle légitimité as-tu à t'exprimer et qui es-tu pour "parler haut" ?


Je crois être un citoyen informé, expérimenté, éveillé, conscient des réalités du monde, déterminé à "faire sa part" et à assumer ses responsabilités d'être humain.

Mon CV d'il y a 53 ans (pièce d'archives), est étrangement d'avant-garde :
-engagements multiples associatifs,
-dimension internationale indiscutable (de part et d'autre du rideau de fer),
-double diplôme (avec 6ème cycle à Sciences Po Paris !),
-initiative d'une césure à l'été 67 en Amérique du Nord et stage au Mexique, au fond d'une mine de charbon à Palau,
-modestement, je suis actuellement, à bac+58 !


Mon appréciation la plus courante sur mes livrets scolaires était :"travailler et s'amuser sont deux choses différentes". Pour moi, c'est un peu la même chose, et donc je me suis beaucoup amusé dans ma vie. Cela m'a valu aussi de redoubler ma 6ème, de prendre donc un an de retard, de passer en conseil de discipline en 1ère et d'avoir la mention TB au bac Math Élem à Nîmes.

Le bac est napoléonien et aura, sous sa forme actuelle, duré 212 ans. Je me suis même amusé, pour la première fois, 60 ans après, à jeter un oeil aux mentions TB. Sauf erreurs dans mes calculs, il y en a eu quelques 70 000/an en France ces dernières années, alors qu'en 1963, nous étions autour de 171 sur tout le pays, dont un bon copain Jean-Paul Carlos (et peut-être un autre ?) à Nîmes.


J'ai toujours eu une immense joie à rechercher et à retrouver 50/60 ans après, des copains ou amis de jadis, aussi j'ai recherché le copain de lycée Jean-Paul Carlos. Grâce à la fusion des écoles Centrale et SupÉlec, et forces recherches, j'ai su qu'il avait fait Supélec promo 68, qu'il avait travaillé à La Gaude, près d'Antibes au centre de recherches d'IBM, qu'il avait habité à Vence, qu'il avait deux filles et qu'il était, hélas décédé fin mai 2019, inscrit sur les registres de Nice. J'ai eu des échanges avec un de ses bons collègues de travail. Grâce aux deux promotions 68, la mienne de Centrale, la sienne de SupÉlec, ainsi que d'autres réseaux, j'ai pu retrouver les cordonnées de sa famille et évoquer, avec émotion, l'ami Jean-Paul. Merci à tous ceux qui ont contribué ainsi à ce bouleversant enrichissement humain.

3-Comment expliques-tu l'énorme énergie que tu continues à dépenser dans tes recherches, alors que le temps passe et que tu as tellement de passions par ailleurs ?

Pont de Passalaygue de mon enfance 
Chance d'avoir beaucoup reçu : 
-quand c 'est bien, je me réjouis,
-quand c'est difficile, c'est un défi,
-quand cela ne se passe pas comme prévu, c'est plein d'enseignements,
-quand c'est rude, je suis un peu comme tout le monde, je me sens encore plus frère de tous,
-quand j'en prends plein la figure, je suis proche de la sagesse hivernale de l'acceptation.



4-Ton blog va s'achever, mais il me semble que tu avais l'intention d'écrire, hors blog, la composante TÉMOIGNAGE de ce projet-témoignage, peux-tu nous en dire un petit mot ?

Depuis plus de 4 ans, le fil directeur chronologique est tracé, sous une forme proche des haïkus japonais :
http://jackdesendets.blogspot.com/2016/10/5-pvpv-merci-chercheur-en-vivre_24.html


8 SJ : dés qu'il me sera possible, j'apporterai, peut-être quelques réponses plus complètes  à ces questions, ici ou ailleurs. 
Dans l'immédiat, les prochains chapitres devraient, grâce à des dessins, des images, des videos, des sites, des déclarations de personnes crédibles, des extraits de mon blog, apporter de multiples informations, équivalentes à des réponses, de façon plus agréable, qu'un texte sec.


IV PROJET-TÉMOIGNAGE CHART A4S



L'ami Éric Grelet introduit, avec le sourire, la thèse de ma vie.
SOMMAIRE Émissions Radio « Regards du Sud » (2005-2009)

















                    Abbé PIERRE



« Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.

Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.

Abbé Pierre :
"Il faut que la voix des Hommes sans-voix
empêche les puissants de dormir".
  
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.

Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.

Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.

Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.

Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.

Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.

Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.

Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.

J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…

Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés ».


"Y en a MARRE, trop de DÉGÂTS..."





L’Amour face à la Haine









Mensonges en permanence













L’Amour face à la Haine














Humour










Découverte hyper-synchrone de P. Guillemant à St Privat (07),
Avec les psy d’avant-garde, en août 2018












Âme d’enfant = Enthousiasme














Lancement 2011 « Collectif Informel de Reliance » Edgar Morin 














Covid 19 1ère vague d'une vaste série à gérer intelligemment









Le français se développe comme l’AMMONITE, en secrétant 
des cloisons, par défaut de motivation et de langage communs

Des dizaines et des dizaines de paper-board : 
Que d’énergie dépensée ! Quel gâchis humain généralisé.






























Tour de Babel éternelle ?













Désobéissance civile=Arme du peuple 
quand le pouvoir est aveugle (Emmaüs)










Quelle file choisir ?











Suis-je destructeur : OUI ou NON ?








Quelle est "ma petite pierre" ? Comment faire "ma part" ?








J’ai eu la chance de côtoyer Majid, décédé maintenant, à deux reprises en juillet (2014 ?), à la fois aux « Dialogues en Humanité » à Lyon, ainsi qu’au « Forum Mondial de la Pauvreté » à Emmaüs. 

Il s’agit de Majid Rahnema : diplomate et ancien ministre, il a représenté l'Iran à l'ONU, ancien membre du Conseil exécutif de l'UNESCO, il se consacre depuis plus de vingt ans, au problème de la pauvreté. 

Il a publié "Quand la misère chasse la pauvreté » en 2003 et "La puissance des pauvres" en 2008 aux éditions Actes Sud.
Les conclusions de Majid Rahnema sont particulièrement pertinentes et percutantes :

« Au cours de la première décennie de notre siècle, le fossé s’est profondément élargi entre les ultra-appauvris acculés à la misère matérielle et les ultra-enrichis formant la misère morale. L’impression se confirme que nous vivons déjà dans un entre-monde « sandwiché » entre deux couches de populations formant les deux formes extrêmes de la misère humaine » 



Merci le Covid-19



























































MERCI CLAIRE











V TERROIRS de RECHERCHE  
ChartA4S


Les Chapitres III et IV, composés essentiellement d'images, veulent :
-d'abord, distraire et changer un peu les  après les politiques folles développées, 
-ensuite, illustrer la composante témoignage de la thèse de vie, intitulée 
"La ChartA4S, un projet-témoignage enthousiasmant d'urgente humanisation !"

Ce blog recherche-transmission, était centré sur une unique question :
"Comment construire tous ensemble un monde plus fraternel ?"
Il a débouché progressivement sur la construction du projet ChartA4S, décrit longuement au fil des 177 émissions de radio et épisodes. 

A priori, maintenant, le temps est venu (?), sans pression malsaine, de l'écriture de cette composante "témoignage de vie", qui racontera une vie mais aussi, la genèse et les atouts de ce projet ambitieux. Il est certain que "l'écriture" permettra aussi d'enrichir ce projet. Ces images font donc partie des "hors d'oeuvre" ... les seuls visibles, car l'écriture devrait se faire, hors blog.


Il y aura diverses images de la "bobine" du senior signataire. 
Ce n'est pas une crise d'ÉGOTISME aigüe, mais cela exprime simplement :
-d'une part que l'observateur et l'observation/analyse sont intimement liés,
-d'autre part, qu'un senior a été enfant, puis adolescent, ensuite adulte mûr, avant d'achever dans une sagesse souhaitable, son cycle 4S des saisons, toutes belles, à priori : 
"j'apprends printanier, j'agis estival, j'accompagne automnal, et très bientôt pour moi,  
j'accepte hivernal".


 TERROIRS de RECHERCHE  (Histoire d'une Vie de Décathlonien)
1-Environnement Familial...
2-Astronomie
3-"Colibris"
4-"Dialogues en Humanité"
5-Centrale et Monde Étudiant
6-Métier (d'Homme)
7-Arts
8-Sports
9-Mon village béarnais "Sendets"
10-Autres chantiers (Afrique, Gilets Jaunes, Monde du Handicap, Emmaüs...)


1-Environnement FAMILIAL...


St Julien du Serre (07), vu du quartier du "Suel" vers le quartier "Saunier" maternel 

St Julien du Serre (au centre lointain) vu d'Aubenas 


Positionnement de St Julien du Serre (fête 2006)

Ceci est une véritable parabole de la CHART A4S


Église romane (12ème siècle),
village maternel, St Julien du Serre (07)









Maison vacances, St Julien, quartier Saunier (1952 et +)


Famille/maison maternelle (1928 ?) : 
tatan, cousine, ma gd mère, mon arrière gd mère

Mon grand père paternel
St Pierre sous Aubenas

Maison familiale paternelle (3 frères et 4 soeurs) "Gîte St Pierre" Aubenas

1ère Cousinade (9 mai 1993) SAGA ardéchoise MORTIER 

Extraits "Arbre Généalogique Mortier" (32 cousins germains côté papa)



Fête parents 2001 (60 ans mariage, 90 ans papa)
Notre cadet Olivier, moi, ma nièce Élise
Son père/mon frère Pierrot
Ma soeur Bernadette, 
Marguerite et Marcel



Balcon Nîmes 1951
(Dédé 8 ans, moi Jacky 7 ans, Nadou 3 ans, Pierrot 1 an)



Deltaplane fatal au Moucherotte (20 avril 1974)




Avec l’absent Dédé (à g),
mon aîné de 14 mois
Pont Passalaygue, sur l’Oize,
Chute libre vélo 11m sur cailloux (16-06-1968)
Sportif  au top 1964



























4ème Cousinade (1993/2008/2016/2019) SAGA ardéchoise MORTIER (25 mai)

6ème Cycle Sciences Po Paris « Pays en Voie de Développement »



Été 67, mine de charbon,
Palau Mexique



Nos deux enfants : Régis et Olivier en 1981
Lancement AMAP 
aux « Amis de la Margelle » Sendets






JMJ 2000 Rome, foot France-Italie…



Blandengue, dans la pampa 2010,
Saga Moncla franco-argentine





Sayalonga, "Esti" Andalousie 2019






Entraînement Joëlette (Handicap Randonnées Pyrénées)









Vitesse intergénérationnelle

Mon frère AM/Dédé
en coopération Ségou (Mali)

Sur les traces de mon frère Dédé, décédé le 20 avril 1974 
Sa "Salle de classe" (66/68) retrouvée identique en 2008
Fillette de Ségou





Le St Eynard au 1er plan,
A gauche le Moucherotte d'où mon frère a pris son envol éternel


Pont de Balazuc
(interdiction de plonger aujourd'hui)



SAGA MONCLA : cousinade Junin ARGENTINE 24-10-2010


2-ASTRONOMIE


Calendrier COSMIQUE

SOMMAIRE Émissions Radio « Découverte du Ciel » (2002-2006)


Passage de relais radiophonique à Alain Nectoux



Sublime paysage du Pic : ma "garçonnière" depuis l'an 2000
Panorama exceptionnel du Pic (400 kms soit 1/100ème de la terre)



Observatoire « Pic du Midi de Bigorre »



Observatoire astronomique (image MF Balestat)

Coupole CORO des OA (mission CLIMSO)

Salle de pilotage CORO (mon chez-moi d’altitude)

Les porteurs du Pic (sherpas 1700m dénivelé)
Arrivée au Pic par la pentue « Roche Noire »

Une image du soleil, en H alpha, au CORO



Pic humoristico-touristico

Accueil chaleureux de l'ami PLANTU au Pic (2003)

Rayons verts par Henri A

Fabuleuse occultation de Saturne par la lune (au 1 m du Pic)

Pic du Midi Bigorre : nuages à l’assaut du rivage


Pic du Midi Bigorre : « marine »


Coucher du soleil, aux couleurs « Arc en Ciel »

Pic du Midi Bigorre : le « Ponton »
Comète « Neowise » juillet 2020

Exposition "talents" Sendets : ASTRONOMIE

Animation soirée astro à St Castin (SAPO)




3-COLIBRIS





Vision partagée de Pierre Rabhi
La semence, le colibri, Pierre Rabhi

Bamako (Mali), avec Oumar Diabaté 2008
1ère AMAP Mali (2008) : appui campagne 2012





MON EXTRAORDINAIRE RÉSEAU INTERNATIONAL 
d'AMITIÉ et de CONFIANCE PARTAGÉES
(Constructeurs d'Avenir - Tisserands de Lumière)

RAC « Réseau d’Amitié et de Confiance » 2013 ... (Colibris, DH, Emmaüs…)


Transitivité de l’amitié Ouagadougou 2008
(Emmaüs, Colibri, Eau Vive, Église)
















Lancement Campagne 2012



"Un gosse parmi les gosses" à Tacharane (Mali) 2006


Campagne présidentielle (Colibris) 
TNT « Transformons Nos Territoires »

Gao (Mali) : stage « Terre et Humanisme » à Tacharane (2006)





Lancement Campagne 2012 (novembre 2011) : Edgar Morin, Pierre Rabhi



4-DIALOGUES en HUMANITÉ


« Dialogues en Humanité » LYON : du très beau monde

Mes premiers DH Lyon 2012 enthousiasmants










Roseraie : rose « Henryane de Chaponay »

Henryane, "princesse rouge", sur fond de lac du Parc















« Parc de la Tête d’Or » Lyon, jouxtant mon ex lycée




Un casting international à "haute valeur humaine" 








Ultimes échanges avec Henryane (2018)














« Dialogues en Humanité » à l’ONU (image Lyon 2018)

Remarquable DH 2020 en visioconférence


Retrouvailles des amis DH, pour la magnifique soutenance de thèse de CARMINDA MAC LORIN, en visioconférence le 28 août 2020 depuis l'Université de Montréal.
"Cette thèse (Doctorat en Sciences Humaines Appliquées) aspire à contribuer à la réflexion sur certaines formes transnationales de mobilisation sociale de la deuxième décennie du XXIe siècle. Elle propose pour ce faire trois articles qui étudient différents phénomènes à l’aide d’une approche ethnographique : Occupons Montréal, Global Square et le Forum social mondial".

SJ : "Merci infiniment à Carminda et au jury pour cette ouverture internationale en visio-conférence, vue en Béarn, dans le Sud-Ouest de la petite France. Remarquable thèse, récompensée d'une mention TB, sur un sujet de plus en plus majeur, celui des "ESPACES TRANSNATIONAUX DE MOBILISATION", sujet proche de mes propres préoccupations. Mon métier d’ingénieur ainsi que mes engagements militants, au fil de longues années, m’ont donné une vaste expérience de conduite de projets, gouvernance, gestion de crise, animation/mobilisation d’équipes, communication, qui m’ont fait beaucoup expérimenter, échouer, réussir… et me font « un petit peu » expert en ces domaines. J’ai donc beaucoup aimé la soutenance de ta thèse et, manifestement, je suis, comme toi, Carminda, mais depuis plus longtemps, un « chercheur activiste ».
Global Square








Merci Carminda pour cette précieuse grille de lecture.











5-CENTRALE et MONDE ÉTUDIANT



Amphi P68 : JEU du « qui est qui ?  », image fondatrice


Staff promo P18 (+50 P68), 
Cofondateurs « Alliance des 4 Saisons » A4S
Organisateurs ACBS

Groupe A4S P68 (fête ACBS)

PHARE Centralien 
(Synchronicité) : Philippe Guillemant

PHARE Centralien
(Relativité d’Échelle) : Laurent Nottale

PHARE Centralien
(LOW TECH) : Philippe Bihouix











Naissance A4S : « Adieu Châtenay Bonjour Saclay » ACBS (20 mai 2017)

VALEURS CENTRALIENNES d'HUMANISME
Et de PROGRÈS par la SCIENCE,
Au SERVICE du BIEN-ÊTRE COLLECTIF
Rencontre P67/68 et P16 Erasmus Pompéi

Journée exceptionnelle dans l'histoire CENTRALIENNE :

L’A4S a l'immense privilège d'incarner l’AVENIR dans la revue étudiante PIAF 
Alliance intergénérationnelle exceptionnelle entre P36, P68 et P18 (82 promotions d’écart)
Fier d’être « Parrain de cœur » discret de cette super promo P18

PIAF Piston Information ACBS, 1300 personnes, 
(A4S=AVENIR)




Zizi, marraine de cœur A4S 
avec camarade promo 36 (102 ans chacun !)













Présentation A4S, au « Forum Ouvert » Agitateurs/Responsables, 3 Piliers







Reconnaissance précieuse Marc B,
grand président centraliens, parrain de cœur A4S







« Tournoi des Grandes Écoles », rugby (de 2013 à 2018 PAU)








Gigi P68 Tougan BF, embarqué tous deux,
1967 Amérique du Nord et 2008 au Burkina Faso
Sébastien Candel P68
Président Académie des Sciences












Antoine P66 « chemise à fleurs » 1ère Olympia,
"Connaissance du monde" Pau














Quatre barré sur le Grand Canal de Versailles

Avril 1968 :
Helsinki, Leningrad, Moscou, Varsovie, Prague ?












Septembre 2018 : Opéra Strasbourg


















6-MÉTIER

Martin LK : « LIENS », propos de 1967 !!!



Syndrome GRENOUILLE
Le citoyen est, sur l'image, à gauche.
Le responsable politique est ici, à droite.


















« Chemins de fer = pépite écologique ». Mes propos en 1980 !

Interview Jean-Loup Chrétien en 1990












Rencontre « Dir Co » des entreprises publiques,
(Grenoble) GLAM











Sympathique message DG SNCF
suite à « analyse crise SNCF » (grève 86/87)















A l'été 1974 (il y a 46 ans), la Revue "La Vie du Rail" expliquait les atouts exceptionnels
du transport ferroviaire, en francisant un super article américain :













































7-ARTS


PORTRAIT AFRICAIN à TOMA d'une SAMO au BURKINA FASO

Ami Plantu vu au Pic, revu à Paris, un fils astronome


Portraits africains Burkina Faso  
(10 minutes de pause max : patience/ressemblance)





Paysage du Saunier maternel ardéchois, cher à mon coeur













Même paysage, à l’huile, depuis l’arceau de la maison (1960)













Texte poétique sur le thème DH 2017
Restitution des séances, en direct et en images,
par l’ami Éric Grelet








Ouverture poétique matinale DH,
près de la roseraie














Portraits d’horizons divers (Chine, Afrique, mon papa)


Marraine Julie, grand-mère de Jackie, mon épouse


Dessin 1959 : grange devenue "gîte" au Saunier



Accueil poétique des petits-enfants (Gaël 2011)




La mère et l'enfant



Sculpture à Cunèges 24 (résidence d'artistes) 


Le visage humain est le plus beau paysage 
(Tête en serpentine)

En vrac, diverses dessins, tableaux... réveillant d'anciennes émotions et mémorisant ainsi des fractions de vie plus ou moins lointaines... 

Carnet de Dessins (CD 1959/60)

Carnet Dessins  (Revue scoute)

CD 1er jour  Cosmos inachevé

CD TENDRESSE

CD    ROMANTISME



CD    Mystérieuse Ludmila Tchérina

CD     TENDRESSE et POÉSIE


CD      MYSTÈRE / DÉSIR adolescent

CD     Lumineux sourire




CD  Pub pour chocolat !

 CD    St Germain les Près






Échafaudage à proximité immédiate de ma chambre (Nîmes 59)






Beaux-Arts   PENSÉE et ÉCRITURE




Beaux-Arts Bretagne

Beaux-Arts NATURE MORTE


Beaux-Arts Nîmes 59/60

Lycée Alphonse Daudet NÎMES 59

Lycée Nî

Vue des toits du Lycée (je crois ?)


DUALITÉ HUMAINE 1959 (Scorpion Ascendant Lion !)


Châtaignier ardéchois inachevé (au couteau) 60




Colo VILLEPEY 63


Souvenirs de colo... 

Brou de noix (Artigueloutan) 1997

 Atelier Artigueloutan


Jeux taurins 60





8-SPORTS


Course camarguaise de ma jeunesse !

Camargue avec « Sendets Rando » 2018






Marathon de Barcelone 94 (Mataro-Barcelone)






Plongeon Pont de Balazuc (15 m)









Centrale Aviron : Jean-Claude chef de nage et Tcho

Centrale Aviron, Versailles, pause royale





Champion Olympique perche 1900 (3,30 m)








                               
Aubisque : cols pyrénéens « à bicyclette »















Totem tardif : Cheval Fou-Gueux

TGE rugby 2013 Pau : centraliennes championnes

Calèche, pampa, saga Moncla

En plein champ, au Saunier, heureux

« Savitri » 14,5m de Marc Duhem : La Rochelle/les Sables d’Olonne


Cirque d’Estaubé : brèche de Tuquerouye 
et Mont Perdu, en arrière-plan


Inversion des rôles : peluche adorable































9-VILLAGE de SENDETS


Sendets, janvier 2020, plein Sud



Sendets, automne, plein Sud, avant lotissement


Sendets, cœur de village, plein Sud

















Gandhi, fractalité soi/monde








Gentillesse, Bouddha, Sobriété

Martin LK, Choisir : Vivre en frères/Mourir en idiots

Amélioration impérative de la Démocratie : Démocratie Ouverte

Démocratie Citoyenne (participative)
Précieuse histoire de Sendets
 Observations astronomiques avec le « comité des fêtes 2018 »

Quartiers de Sendets, unités de proximité
(et de confiance potentielle)


Quartier Central de la Batère
Cœur du nouveau quartier central : laboratoire d'humanité

Résidence SEQUOIA


CONVENTION CITOYENNE nationale

« Forum Ouvert » : tout est dit !

Questionnaire « Citoyen TUS », lors du confinement
Création d'une CONVENTION CITOYENNE locale

INTERCOMMUNALITÉS PYRÉNÉES ATLANTIQUES
Rêvons à une CONVENTION CITOYENNE LOCALE par commune...




10-Autres TERROIRS 
(Afrique, Gilets Jaunes, Monde du Handicap, Emmaüs...)

MONDE du HANDICAP


OS MARSILLON : un village extraordinairement mobilisé 











Os Marsillon : remise de la coupe « Astronomie » 
à un jeune passionné aux impressionnantes connaissances




Os Marsillon 2019 : remise de la « supercoupe de solidarité » pour mobilisation individuelle…












Lac de Gabas : sortie annuelle voile « personnes handicapées + valides »


Lac de Gabas : autre sortie annuelle
voile « personnes handicapées + valides »




EMMAÜS LESCAR PAU

Pierre RABHI EMMAÜS 2013
Un autre monde est possible


























WAGON INFORMATIF ! (Fresque "préfectoralement" interdite de Billère, je crois)


GILETS JAUNES


OS MARSILLON 2019 : "Super coupe de la SOLIDARITÉ"
(Mobilisation collective massive de bénévoles)

Grand Débat Bayrou : échanges musclés 
sur « franc-maçonnerie » avec un Gilet Jaune
(J’assure une bienveillante sécurité !)















AFRIQUE

(CAFT) Toma (Burkina Faso) jumelé en 1991 avec Clapiers (34)

Afrique nourricière (Burkina Faso)

Expédition 2008 Bamako/Ouagadougou (Mali, Burkina Faso avec Gigi)

Bamako (Mali) 2008. Transitivité de l’amitié =
« Les amis de mes amis sont mes amis »
Convergence de "constructeurs d'avenir"

Frère Emmanuel à Dobwo MALI 2008

Formation AGROÉCOLOGIE avec Saïbou Ouedraogo
à Aoréma (BURKINA FASO) 2008

Cadeaux réciproques Aoréma


Ethnies multiples en pays sahélien







VI-Quelques EXTRAITS de mon blog Recherche-Transmission :

A-26 mars 2020 Blog 24-A4S 
(Gazette citoyenne n°1 quartier la Batère) (n°2 le 4avril, n°3 le 10 avril)
…Après une longue semaine de confinement, cet épisode s’inscrit dans cet environnement inédit sur la planète, où les victimes se multiplient, où presqu’un tiers des humains se trouve confiné, où le temps de chacun est bouleversé, où les inquiétudes sont croissantes pour beaucoup, où il est indispensable de multiplier les relations téléphoniques/numériques pour compenser cet enfermement, pour se faire communauté de proximité solidaire, pour se tenir chaud et continuer à vivre …
Cette longue période de confinement peut et doit être une opportunité exceptionnelle pour bâtir ensemble, dans la confiance, des communautés communales solidaires, résilientes et chaleureuses pour s’adapter aux multiples transitions écologique, sociale, démocratique…à venir (35000 communes = 35000 leviers potentiels de métamorphose à terme).

Deux humanités s’affrontent. Pour atteindre une masse critique de personnes, sans créer une usine à gaz, une solution expérimentée et sous-estimée est de s’appuyer sur des personnes motivées qui, ont le talent de rassembler autour d’elles, dans la confiance de proximité. Cette démultiplication se prête particulièrement bien au niveau d’un quartier de commune, puis à la commune elle-même. C’est en quelque sorte une « convention citoyenne locale », à la fois  informelle et expérimentale. 

B-L’humanité doit faire un choix, conclut Yuval Noah Harari :
«Irons-nous vers la désunion ou prendrons-nous le chemin de la solidarité globale? La première option non seulement prolongera la crise actuelle mais elle engendrera des catastrophes encore pires. Si nous choisissons la solidarité, ce sera une victoire non seulement contre le coronavirus mais contre toutes les futures épidémies et crises qui pourraient assaillir l’humanité au XXIème siècle."

C- « 2012-2013 : changement de braquet :
…si les hommes politiques sont à ce point décrédibilisés dans notre pays, c’est peut-être qu’ils sont en retard d’une révolution. …comme le note Michel Serres « l’autorité est en crise parce que nous passons d’une société hiérarchique, verticale, à une société plus transversale, notamment grâce  aux réseaux comme Internet. Tout ne coule plus du haut vers le bas, de celui qui sait vers l’ignorant. Les relations parent-enfant, maître-élève, Etat-citoyen… sont à reconstruire ».
JM Bougereau poursuit ainsi. Et le temps manque : nos sociétés sont écologiquement, économiquement, socialement, culturellement et politiquement malades. Il ne s’agit pas tant de « ré-enchanter le rêve français » que de changer les logiciels politiques et, surtout, de changer un modèle de développement qui nous mène à la catastrophe écologique, sociale et économique ». 

D-2014 élections municipales
Bonne semaine et à très bientôt pour le 11ème épisode USED ces jours-ci avant le 2ème tour à Sendets, pour donner mon regard et aussi, peut-être, mes réflexions sur une situation surréaliste, où, à l'identique du 1er tour, trois listes de 15 candidats, arrivées exceptionnellement toutes trois dans un mouchoir, vont se confronter.
Ne serait-ce pas l'occasion pour le village de faire preuve, en cette circonstance unique, de créativité avant-gardiste, en osant passer de la stérile confrontation/compétition du vieux monde à une coopération intelligente, en s'appuyant, bien sûr, sur l'engagement des 45 candidats volontaires mais aussi sur la richesse, et donc l'écoute, des presque 1000 habitants de Sendets.
Un beau défi collectif à relever pour les trois P, têtes de listes : Michel P, Jean-Marc P et Philippe P. 

E-Blog RS20-nov 2006
Dans une précédente émission, la 9ème, j’avais cité Al Gore, qui en l’an 2000 évoquait le réchauffement climatique et les limites de l’action politique, il disait :
« Le minimum d'actions, de dépenses, d'investissements scientifiquement nécessaires pour combattre le réchauffement de la planète dépasse largement le maximum politiquement faisable pour ne pas perdre les prochaines élections ».
Pour de multiples raisons, le fonctionnement politique actuel apparaît décrédibilisé et surtout inadapté aux enjeux des temps actuels et aux défis de demain. Certains sociologues vont même très loin en parlant du « degré zéro de la pensée ». Ils exagèrent. J’affirme qu’ils ne sont pas tous des politiciens, mais y a-t-il beaucoup d’Hommes d’Etat au sens où le philosophe américain John Rawls disait : « le politicien pense à la prochaine élection, l’homme d’Etat, lui, pense à la prochaine génération ».
Je partage aussi l’avis de l’écrivain et journaliste Jean-Claude Guillebaud, dans Le goût de l’avenir, quand il constate : «la plupart de nos analyses, de nos discours et de nos querelles campent dans un passé révolu et entretiennent des oppositions d’autant plus théâtrales qu’elles deviennent sans vrai contenu ». 

F-Faut-il donc être désespéré ? Non absolument pas.
Déjà en 1952, l’abbé Pierre, regrettant la désertion des élites, ouvrait des pistes : « Si vous tous, vous faites pression à tous les échelons des pouvoirs publics, si l’opinion publique le voulait, les choses bougeraient ! Parce qu’ils tiennent à être réélus, les élus font ce que veut le public. Ce qu’ils ne font pas, c’est parce que le public ne l’exige pas »,
Et je suis convaincu que l’abbé Pierre a raison. Aujourd’hui, c’est moins le politique qui porte l’espoir, que l’opinion publique s’appuyant sur les citoyens, la société civile, le monde associatif...etc. Lors d’une précédente émission sur le levier associatif, j’évoquais « l’émergence de nombreuses et subtiles formes de relations entre associations : coopération, fédération, coalition, mouvements, alliances... une véritable mobilisation pacifique de façon permanente ou ponctuelle ». Ma conviction profonde est que c’est cette multitude multiforme, qui porte actuellement le message politique authentique et qui sera salvatrice si, au-delà des différences secondaires, elle sait se fédérer sur l’essentiel, et en vrac, je pourrais citer des centaines d’associations.



VI  Quelques SITES à survoler... 
montrant la diversité de regards. Chacun discerne, en conscience.

https://www.sante-corps-esprit.com/leffroyable-puissance-tentaculaire-de-gilead/

Regardez "Quand tu fais un dépistage Covid..."
https://youtu.be/SZ476rEEx-Q
NON impératif à l'écouvillon violant la barrière hémato-encéphallique

Alexandra Henrion-Caude  généticienne s’exprime :
« Cynisme mercantile effroyable, et je retiens mes mots, à vomir »
« Abasourdie et stupéfaite du silence de l’élite intellectuelle mondiale ».
« Par décence, ils ne mordent pas la main qui les nourrit »

https://www.youtube.com/watch?v=c3V6DxmOy8o&feature=youtu.be 
covid 42/49’ (si vous n’avez pas le temps, visionnez les 8 dernières minutes)

https://youtu.be/qAbdhGpUyo8
pma 47/50’  (si vous n’avez pas le temps, visionnez les 4 dernières minutes)


https://www.youtube.com/watch?v=v3eqwGgZZNE&feature=em-uploademail
Superbe video // genre humain remplacé 

Sciences et Spiritualité (Et si c'était vrai, et si c'était faux ?) :
Art de la prière David Lefrançois : https://youtube.be/k-h4zu62TxY
Videos d'un "médium Reynald Roussel", notamment celle sur "Les scientifiques et l'aui-delà3 




VIII Quelques LIVRES à recommander...

Témoignage d'un survivant, écrit à Auschwitz 






Ma 1ère intervention publique en 3ème,






Michel Lemay : tout savoir sur l'enfance et l'adolescence

Michel Lemay : admiration à toi depuis 60 ans























Mon copain depuis 20 ans déjà : Rome...








Salut à vous deux : du dense et du sérieux





Mon médecin depuis des dizaines d'années...





Que de souvenirs avec François, Lila et les enfants à Clapiers... !

Lumineuse Maryvonne, première enthousiaste
de mon "Réseau d'Amitié et de Confiance" 




Un remarquable ouvrage à lire par tous les responsables communaux





IX Quelques IMAGES supplémentaires à insérer et à commenter...

...








L’ami Eric Grelet conclut par 
l’ESSENTIEL, condition de notre survie.

"AIMONS, SEMONS et ESSAIMONS"








Merci Éric GRELET