lundi 7 janvier 2019

154ème : 8-A4S FRATERNITE, j'écris ton NOM


(Textes uniquement pour l'instant, images probablement plus tard...)

Plus tard, si vous voulez savoir ce qu’il y a, dans les « entrailles » de ce blog, vous pourrez survoler les 154 émissions de radio ou épisodes qui le composent : d'un seul clic, vous accéderez immédiatement àl'un des 110 "épisodes" de votre choix  (ainsi qu'aux 44 émissions radio astronomiques en fin de liste), soit 154 « contributions ».

8-A4S « FRATERNITE, j’écris ton nom ».


Chers amis. J’aime la vie, j’aime les êtres humains, j’aime l’humanité. Les GILETS JAUNES, à mes yeux, sont à l’image des hommes, à l’image du monde, à la fois lamentable et à la fois merveilleux.

En ce début d'année 2019, je vous souhaite le meilleur, au-delà de la santé bien sûr, je vous souhaite le secret de notre avenir commun, le secret de notre "sortie de crise" : une entrée en pleine HUMANITE et en FRATERNITE.

Sympathisant et non-violent, je vous communique deux textes que j’ai écrits pour décrire, à ma façon, les Gilets Jaunes du Grand Pau : le premier, rendant « Hommage à la fraternité des ronds-points », exprimé et apprécié le 4 janvier, à l’AG  hebdomadaire des GJ du Grand Pau, le second, non proposé encore au vote à l’AG dans sa globalité, mais assez représentatif, me semble-t-il, de ce que sont ces « Gilets Jaunes », sans chef, mais avec une AG (de 150 à 300 personnes) qui, après une cacophonie initiale normale, tient remarquablement la route : il s’intitule « Le Manifeste constructif des Gilets Jaunes du Grand Pau » (repris dans le précédent « épisode » 7-A4S).

Pour faire « bonne mesure », je rajouterai un texte écrit il y a presque 10 ans sur la FRATERNITE.

Senior, « chercheur en vivre ensemble » depuis plus de 50 ans, je me suis impliqué dans les « Gilets Jaunes » parce que je crois qu’il y a, à mes yeux, des réelles pistes pour avancer dans les deux dimensions, matérielle et humaine/solidaire/fraternelle, avec la triple ambition sociale, démocratique et environnementale.

Il va de soi que ma contribution aussi bien au projet "Gilets Jaunes" qu'à l'écriture du projet ChartA4S dépendra de plusieurs facteurs : l'état de santé de l'homme "pas tout à fait vieux, mais plus tout à fait jeune" mais aussi de la conviction d'apporter une plus-value forte, justifiant la poursuite d'un engagement lourd, bousculant d'autres équilibres.

HOMMAGE à la FRATERNITE des RONDS-POINTS (2 janvier 2019 JM)

"GILETS JAUNES" du Grand Pau, Gilets Jaunes de partout,
Des ronds-points, des péages, des Champs ou même d'ailleurs,
Sympathisant je suis, Gilet Jaune je t'aime.
Mon enfant, mon petit, qui donc es-tu vraiment ?
Le monde intensément voudrait te mieux connaitre.

Gilet Jaune, GJ, mon nom est si sacré,
Que, même un président, en sa délicatesse,
N'osa le prononcer, de peur de le gâter !
Mon enfant, mon petit, au TRIBUNAL du COEUR,
Ici donc convoqué, tu dois tout avouer.

Avec profonde joie, GJ ose obéir :
Mon nom : Humanité et donc Fraternité.
Un immense savant déchiffra mon destin,
Par métamorphose anagrammique, il dit,
Écoutez bien sa prose, tous ceux qui ont des oreilles :

"Je me plais à penser
Que le mouvement des gilets jaunes
Nous vient d'un futur où
La France a réussi
A changer le système.
Mais ce n'était qu'un rêve
Du futur inspiré
Par la coïncidence suivante :
"Le mouvement des GILETS JAUNES"
Est l'anagramme exact
De : "Le mouvement GENIAL des JUSTES"".

Alors l'ami curieux, tu sais donc qui je suis,
Ainsi que mon futur, par savant annoncé.
Et toi, qui es-tu donc, pour me parler ainsi ?
Je suis l'ancien, le sage et aussi la conscience.

Avec joie à mon tour, je te vis apparaître,
Rebelle et en colère, ta violence me fit peur.
Mais je compris bien vite, ta vraie identité,
Ton courage caché, ta générosité.

Aussi, dans ma sagesse, en ce début d'année, 
Je voudrai réparer les oublis de Macron :
D'abord offrir mes souhaits, à mes frères GJ,
À Dame Fraternité, longue vie désirée,
Ensuite décorer, de la "LEGION du COEUR",
Victimes et blessés, frères de tous les bords.

La violence imbécile entraîne la violence,
Et les bavures partout frappent les innocents.
Ici hélas aussi, tristement je l'avoue,
En la maison du peuple, capitale  béarnaise,
Un non-violent notoire, fut de dos matraqué.

Mon enfant, mon petit, encore une question.
Où penses-tu aller ? Où veux-tu nous conduire ?
J'irai par les chemins, chanter l'humanité,
Rassembler tous les sages, enfin TRANSITIONNER.
FIN de mois, FAIM du monde : même combat fraternel.
Partout dans toutes communes, fleurira l'amitié,
Le service aux plus faibles, bien sûr sera la loi.

Tout est écrit déjà, chacun à sa façon,
Il suffit donc d'ouvrir les dossiers enterrés,
Il suffit d'écouter les paroles étouffées,
Il suffit de libérer les esprits enfermés,
Il suffit donc d'aimer, de semer et d'essaimer.



FRATERNITE (août 2007 JM)

Amis, Frères Humains, permettez un instant,
Sans abus de ma part, prendre un peu de votre temps.
Quel est donc cet intrus, qui sans se présenter,
Se permet insolent, ici, nous bousculer ?

Pardon gentes personnes, pour de telles manières,
Je ne suis qu’un pauvre humain, là est ma seule matière.
J’ai besoin de partager, qu’importe la réprimande.
Dans quel monde sommes-nous, souvent je me demande :

Celui qui ouvre les yeux, ne peut les refermer,
Sans sentir au tréfonds, tout son être frissonner.
Enfants sacrifiés, Peuples encore affamés,
Et nous batifolons, les yeux quasi fermés,

La tête dans le guidon, brassant nos petites affaires.
Chacun est dans son monde, sans savoir trop quoi faire.
Il existe pourtant, partout sur la planète,
D’innombrables mutants, rarement à la fête,

Et qui portent à plein coeur, l’espoir d’un monde meilleur.
Le bien côtoie le mal, les joies mêlées aux pleurs :
Dualité partout, dualité toujours.
Est-il donc impossible que lors de prochains jours,

La sagesse l’emporte sur la folie du monde
Et, qu’enfin, de beaux fruits, l’Humanité féconde.
Dame Nature est là, qui nous a enfantés,
Maternelle Oasis, d’où l’homme s’est échappé.

Quinze milliards déjà, d’années se sont écoulées,
Depuis que le Big Bang, dit-on, a fulguré.
S’il fallait concentrer ce temps en une année,
L’homme aux dernières heures, sur deux pattes, s’est dressé.

Et l’Homme fut sublime, et l’homme est monstrueux.
Un cœur d’homme peut ainsi, osciller entre deux,
Sans être écartelé, oh sinistre inconscience,
Sans jamais un instant, insurger sa Conscience.

J’aime l’espèce humaine et je veux qu’elle survive.
S’il fallait en un mot, transcender nos dérives,
Fraternité, c’est sûr, aurait toutes nos faveurs,
Et donnerait au monde, enfin d’autres saveurs.

Chacun là où il est, chacun à sa façon,
Peut ainsi, doit ainsi, construire la maison,
Humanité nouvelle, elle pourrait s’appeler,
Et chacun abrité, elle devrait s’obliger.

Alors, pauvres humains, malgré toutes nos faiblesses,
Nous percevrons enfin, l’approche de la sagesse.
Amis frères humains, il est temps d’achever
Ce rêve tout éveillé, que j’ai voulu partager.

Merci pour l’attention, pardon pour l’intrusion,
La fête (Maintenant) poursuivons, ensemble partageons.




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